-25 juillet 2018 :
Le rapport de la Commission d’enquête relative à l’état des forces de sécurité intérieure a été remis au Président du Sénat le 27 juin 2018.
La Commission d’enquête était présidée par le Sénateur Michel Boutant et le rapporteur de la Commission était le Sénateur François Grosdidier.
Le rapport en lui-même fait 180 pages qui reprennent l’état des lieux réalisé par les membres de la Commission sur l’état des personnels de police et gendarmerie tant en ce qui concerne leur moral, leur perception de leur métier, les moyens mis à leur disposition pour l’exercice de leurs fonctions, la crise de confiance entre les forces de sécurité et la justice, les mises en cause systématiques dans les médias et sur les réseaux sociaux et bien sûr des propositions pouvant permettre à ces hommes et femmes de retrouver la foi en leur métier, au service de la sécurité des français.
J’ai commencé la lecture de ce rapport et il faut bien reconnaître que le moral n’y est pas tant le quotidien de nos policiers et gendarmes est dégradé. C’est « un peu » moins vrai pour La Gendarmerie car celle-ci s’est reformée suite à la crise connue au sein de ses effectifs en 1989.
De la bouche même du Sénateur Michel Boutant, Président de la Commission d’enquête parlementaire lancée le 17 janvier dernier, il ressort des travaux de la Commission qu’il « existe une situation de profond malaise au sein des forces de sécurité intérieure, et une prise en compte insuffisante de ce malaise par les autorités compétentes ».
Le rapport doit être considéré comme « un véritable signal d’alarme sur la situation actuelle des forces de sécurité intérieure » et préconise un livre blanc consacré à la sécurité intérieure afin d’envisager toutes les questions budgétaires et de moyens mais aussi la mise à plat de missions exercées ainsi que l’organisation des forces !
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