Séverin mon ami,
Tu es parti, sans même prévenir ton vieux copain ; ma peine est grande !
Elle l’est d’autant plus que j’apprends ton décès le jour de tes obsèques et que, étant donné la distance, il m’est impossible de faire le voyage en si peu de temps.
J’aurais pourtant aimé être là, à tes côtés, pour prolonger quelques instants encore ces moments passés que nous avons partagés, toutes ces choses bonnes ou mauvaises, faciles ou difficiles qui ont scellé notre amitié.
Nous n’avions pas besoin de longs discours pour nous comprendre, pour saisir le moment où l’un avait besoin de l’autre…
Tu étais plus qu’un ami et nous nous parlions toujours franchement, parfois durement car le lien qui nous unissait avait quelque chose de particulier ; il était fait de cette matière qui unit les hommes et les femmes qui s’aiment : la sincérité, la vérité, la complicité, l’écoute, la compréhension, la tendresse, la tolérance…
Je pense à toi, je pense à nos moments partagés et je pense aux personnes qui ont croisé ton chemin, ici ou là…
Sans pourtant être collectionneur toi-même, tu aimais m'interroger sur ma collection et sur Milinfo... Lorsque nous faisions des bourses d'échange ensemble, avant que tu ne quittes la région, tu sautais sur toutes les miniatures vertes et souvent je souriais : "non Sévérin, tout ce qui est vert kaki n'est pas militaire !".
En souvenir de toi, et parce que tu vas terriblement me manquer, j'ai décidé de ne pas publier d'article aujourd'hui sur Milinfo. Nos amis le comprendront...
Bon repos mon ami !