1er octobre 2006 :
Première partie :
L'automitrailleuse Panhard 178
L’automitrailleuse blindée Panhard et Levassor Type 178, encore appelée Panhard modèle 1935 (date du début de sa fabrication), était dérivée d’un engin armé d’un canon court de 37 mm, connu sous la référence TOE-M-32, qui était destiné aux colonnes d’Afrique du Nord.
Elle s’en distinguait par sa configuration 4x4 et par son moteur arrière.
Elle était dotée suivant le cas d’un canon de 25 mm ou de deux mitrailleuses de 7,5 mm.
Cet armement laissait la place à divers équipements radio dans la version command-car.
La Panhard 178 équipait l’infanterie et les unités de reconnaissance de la cavalerie. Malgré un rythme de production assez lent, un certain nombre de ces engins avaient été mis en service lors de l’invasion allemande de 1940. Mais trop dispersées, ils furent peu ou mal employés et tombèrent aux mains de l’ennemi qui les réutilisa sous le nom de Panzerspähwagen P 204 (f) après les avoir réarmés de canons antichars de 37 mm et/ou de mitrailleuses allemandes.
Ils furent stationnés en France ou envoyés sur le front russe où ils accomplirent des missions de nettoyage derrière les lignes allemandes.
Certains furent même adaptés à la circulation sur voie ferrée grâce au remplacement des roues de série, et dotés d’équipements de transmissions radio supplémentaires.
Sur les arrières du front, employés contre les combattants ne disposant pas d’armes lourdes, ils obtinrent de bons résultats.
Après la Libération, la fabrication des Panhard 178 reprit en août 1944 dans les usines Renault de la banlieue parisienne. Les nouveaux modèles, baptisés Panhard 178B, reçurent une tourelle de plus grande taille mettant en œuvre un canon de 47 mm. Ils restèrent en service au sein de la cavalerie française pendant de longues années et furent employés en opérations en Indochine.
Les derniers exemplaires furent réformés en 1960…
A suivre...