Collector
Camps militaires Depreux
(par ChL, Olivier F. & Kakikar)
-6 novembre 2024 :
En complément de notre article publié le 30 octobre, Olivier F. nous a adressé les photos d'un collector du même fabricant.
Il s'agit d'un bâtiment infirmerie, identifié "Bâtiment C", datant des années 70 et vendu 8 francs, à l'époque.
-30 octobre 2024 :
En septembre 2010, Vincent avait évoqué sur Milinfo le camp militaire Depreux de son enfance, avant qu'il ne passe entre les mains de ses enfants.
14 ans plus tard, ayant croisé le récit de la vie de Jean Dupreux, il m'a semblé intéressant de le partager ici, d'autant que Vincent et moi-même sommes nous-aussi des Hauts-de-France.
La vie de Jean Depreux débute en 1923 à Beauvois en Cambrésis, ville ou il est né.
A Roubaix, il rencontre Geneviève Leutert, petite fille de Mme Leutert, commerçante en brosserie vannerie, au 77 Grand Rue. Geneviève gère un commerce de jouets, juste en face, au 66 bis Grande rue. Jean Depreux, qui habite désormais sur place, peut l’aider à la tenue de son petit commerce.
Rapidement, Jean se passionne pour tous les jeux et jouets vendus dans la petite boutique.
Jean a l’esprit créatif et ingénieux ; il est manuel et a le sens du commerce. Il décide de créer des jouets et en particulier des garages pour petites voitures car cela n’existe pas sur le marché.
En 1950, Jean et Geneviève s’installent au 226 rue du Chemin Neuf.
Jean aménage son atelier dans un bâtiment situé dans le jardin de leur maison. Il fabrique des jouets très originaux alors que les fabricants français se limitent aux jouets en bois.
Les garages sont magnifiques... Le moindre détail est important ; à titre d’exemple : les carburants Esso ont accepté de faire figurer leur marque, en tant que publicité, sur tous les garages.
Le succès des jouets fabriqués est immédiat, si bien que Jean ne tarde pas à embaucher une trentaine de personnes pour l’aider à la production.
Malheureusement, à la fin des années 50, un incendie ravage le bâtiment de la rue du Chemin Neuf, sans atteindre la maison d’habitation.
Jean Depreux installe alors son atelier de production au 52 rue d’Hem, dans des locaux beaucoup plus vastes.
En plus des garages pour petites voitures, il fabrique des camions téléguidés, des chariots élévateurs télécommandés, des ponts roulants, des grues, des forts, des campements militaires, des centres d’essai avec lance fusée, des fermes et des maisons de poupées. Environ 100 personnes travaillent désormais dans l’entreprise.
Il distribue ses jouets sous plusieurs marques : Depreux, bien sûr, mais également Starlux et Azur. Il est également dépositaire des stations essence SIO avec la marque Caltex.
Dans les années 70, Jean Depreux importe également des jouets de l’étranger, en particulier des maisons de poupées de marque « Lisa of Denmark » et « Hanse of Scandinavia », qu’il distribue dans les grands magasins comme les Nouvelles Galeries.
En 1975, il signe un contrat de partenariat, avec l’entreprise anglaise DCM, pour la vente en France de leurs puzzles en bois, leurs locomotives Roco et beaucoup d’autres jouets.
DCM propose ensuite à Jean Depreux de lui reprendre son entreprise. Il accepte à la condition de continuer à diriger la société qui devient DCM Depreux SA.
En 1979, Jean Depreux prend sa retraite et l’entreprise ferme en 1981.
Aujourd’hui, près de 45 ans après la fermeture de l’entreprise, les garages de Jean Depreux sont très recherchés par des collectionneurs passionnés.
Les jouets Jean Depreux - Ateliers Mémoire
Jean Depreux naît en 1923 à Beauvois en Cambrésis. Il rencontre à Roubaix Geneviève Leutert, petite fille de Mme Leutert, commerçante en brosserie vannerie, au 77 Grand Rue. Geneviève gère ...
https://ateliers-memoire.com/themes/commerces/les-jouets-jean-depreux/
-14 septembre 2010 :
Petit retour en arrière et séquence souvenirs pour quelques anciens avec ce camp militaire fabriqué et commercialisé par Depreux dans les années 60.
C'est à Vincent (Kakikar) que nous devons ces photos empruntes de nostalgie sous uniforme.
"Le temps des congès est souvent mis à profit pour faire un peu de rangement et cela nous donne l'occasion de remettre la main sur de vieux jouets stockés au fond de la remise. Ce fut le cas pour moi cet été en retrouvant MON CAMP MILITAIRE. Diable, que j'ai pu jouer avec ce camp du fabricant Depreux datant des années 1960 et début 70.
Mes deux garçons ont ensuite pris le relais dans les années 90-2000.
Ayant gardé quelques stygmates de toutes ses aventures guerrières depuis les années 60 jusqu'en 2000, j'ai exécuté quelques travaux de remise en état afin qu'il soit de nouveau présentable.
Ce camp est une des versions parmi les 4 ou 5 commercialisées à ma connaissance...".