CANON DE 155 TR F1
INTERMAQUETTES – POLYMAQUETTES – MICHEL LOISEAU 1 :32
-7 novembre 2019 :
Même s’il fut déjà largement évoqué sur Milinfo, il m’est difficile de ne pas y faire à nouveau allusion, avec cette pièce neuve en boîte d’origine.

Le GIAT 155 TR fut fabriqué par différents maquettistes dont Michel Loiseau, mais également Intermaquettes et Polymaquettes, de chez qui celui-ci semble provenir, même si aucun marquage ne l’atteste.
Le coffret est complet, estampillé GIAT 155 TR, avec l’ensemble de ses calages, pour un modèle vert OTAN à présenter en position de tir.

La maquette quant à elle, est griffée d’un autocollant translucide identifiant son fabricant et le type, comme le montre la photo.

Enfin dernière allusion à ce canon de gros calibre, encore utilisé il y a peu par l’armée française, un coffret vitrine avec une pièce d’artillerie en batterie de couleur sable et composée d’éléments dorés.

Il s’agissait pour l’entreprise qui fabriquait ces morceaux du canon, de mettre en valeur les différents composants qu’elle fournissait à l’élaboration final du 155 TR F1.
Cette maquette toujours au 1:32 est estampillée Michel Loiseau et dans une rare couleur sable uni probablement demandée expressément par cette société.
Sur la vitrine, j’ai fait figurer les versions classiques y compris celle en camouflage désertique sable et brun, mais également une rare maquette en position tractée, comme je l’avais déjà présenté à l’époque derrière TRM 10 000 de chez Renault.
Les pièces d’artillerie ont toujours un attrait "magique" et particulièrement spectaculaire lorsqu’elles sont mises en batterie, prêtes au tir.
Jérôme Hadacek
-28 janvier 2014 :
Voici le canon tracté TR-F1 au 1/32 avec une maquette promotionnelle de chez RENAULT au 1/32 de maquettiste inconnu.
Sa marque de fabrique trahit encore une fois POLYMAQUETTES, à l’origine d’une gamme complète des TRM pour RENAULT…
-22 janvier 2015 :
Remplacé aujourd’hui avantageusement par le système CAESAR, le canon de 155mm était autrefois une pièce d’artillerie tractée classique. Elle fut également montée sous tourelle sur la base d’un AMX 30 B puis B2 sous la dénomination AMX 30 155 Au F1 (Au pour automoteur).
L’autre version en service dans l’armée française, reprenait les standards classiques d’une artillerie tractée, sous la forme du 155mm Tr F1 (Tr pour Tractée), certes mobile mais longue à mettre en batterie par rapport à un AuF1 chenillé, très mobile à tourelle pivotante et chargement automatisé et aujourd’hui un CAESAR tout automatisé et informatisé.
Comme beaucoup d’armement de l’époque, cette pièce d’artillerie fut commandée par GIAT Industries sous forme de maquette industrielle pour offrir aux clients mais également comme modèle d’exposition pour les salons.
Réalisée au 1:32 tout en métal avec des pneus rigides en vinyle, plusieurs versions furent produites au fur et à mesure de son évolution, tant technique « qu’historique » avec cette rare variante en camouflage Daguet, illustrant la projection en opération extérieure de l’armée française.
Majoritairement construites par POLYMAQUETTES, INTERMAQUETTES semble également avoir fait le même produit à quelques différences près. La pièce est entièrement mobile, flèches extensibles avec vérins, et mise en site et en azimut du canon, réglable à l’aide d’un gros cavalier en corde à piano et de vérins mobiles.
En revanche, même si le canon peut tourner complètement vers l’arrière, il n’est pas possible de lui faire adopter une vraie configuration tractée/route, la chaise de route étant une pièce monobloc non mobile. A l’exception de quelques rares versions prototype probablement présentées au GIAT, en version repliée et tractée, mais qui ne représentait pas la pièce d’artillerie en position de tir.
Une autre variante fut produite pour les salons et exhibitions avec des accessoires de présentation, comme ces chevalets supportant d’une part les charges propulsives et de l’autres les charges explosives. On notera également au passage des différences comme les bêches d’ancrage et le boitier d’automatisation d’ouverture des flèches sur roulettes.
Destiné à être tracté par le RENAULT TRM 10 000, la version artillerie embarquait en arrière de la caisse, une gruette de déchargement des munitions, pendant qu’une cabine profonde, hébergeait, artilleurs et chef de pièce.
Jérôme Hadacek