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-30 avril / 3 mai 2025 :
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ACMAT VLRA TPK 6.50 CTL
Opération Barkhane
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(Base CEF RELPEX - 1:50 - par Jérôme Hadacek)
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Les VLRA arrivant en fin de vie au sein de l’armée française, beaucoup d’entre eux avec des aménagements spécifiques, sont reformés et revendus par les domaines. Non destinés à la vente au public, ils sont la plupart du temps, rachetés par des spécialistes des matériels militaires, pour être reconstruits et revendus à des armées étrangères. Quelques uns terminent aussi chez des ferrailleurs mais très peu sont revendus aux particuliers.
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Les VLRA génériques cargo, ont toutefois eu une seconde et souvent dernière carrière au sein des détachements envoyés en OPEX. Beaucoup de 4x4 4.20, 4.25, 4,36 et quelques 6x6 6.40 (on se souvient du «NIOKOLO ») ont terminé dans les mains des Forces Spéciales passablement modifiés. Mais il y a aussi des plus lourds issus des régiments logistiques, comme des 6.50 CTL à ridelles escamotables qui eux aussi, ont servi au sein des forces spéciales et d’autres détachements, modifiés et adaptés aux besoins du terrain et des troupes utilisatrices.
C’est le cas du modèle présenté dont il existe que deux photos de véhicules différents, utilisés probablement en Afrique sub saharienne dans le cadre de l’opération Barkhane. Aucune légende ou de rares informations fournies par l’armée de terre, les situeraient plutôt au Tchad.
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Les adaptations sont presque toutes différentes sur chaque engin, bricolées au fur et à mesure des besoins et adaptées aux missions.
En pays chaud, seule la capote supérieure de cabine est conservée pour apporter de l’ombre à l’équipage. Le dosseret supprimé, est remplacé par un grillage pour y accrocher une multitude de matériels à portée de mains, tout en conservant une communication visuelle et directe avec le poste de mitrailleur et la caisse transport de troupes. Le courant d’air de cabine est amplifié par le pare brise relevé.
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Les 6.50 sont également reconnaissables à leur motorisation turbo caractérisée par le gros filtre à air sur l’aile avant droite.
Si la base de départ est toujours un CEF REPLEX, les modifications habituelles y sont apportées avec des portes jerrycan, un coffre avant gauche plus réaliste, les mains d’accouplement et bien sûr, une nouvelle monte de pneus JHPROD. On notera tout de même sur le pare choc à gauche, le montage d’un black out inhabituel et peu conforme, mais souvent cannibalisé et adapté pour visualiser de nuit, le gabarit du camion lors d’un croisement tous feux éteints.
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La caisse cargo arrière de conception personnelle, est conservée d’origine avec ses ridelles escamotables des versions CTL. Des supports de roues de secours ont été fixés à l’intérieur pour des roues dépassant sur le gabarit extérieur, un peu à la façon saharienne des camions pétroliers des années 60. Une autre version de 6.50 CTL embarque les roues de secours vers l’intérieur de la caisse avec un arceau anti retournement et support de circulaire 12.7. Même si les deux camions semblent très similaires, leur configuration adaptée est bien différente avec des éléments cannibalisés sur un 4.36.
A l’intérieur de la caisse, les banquettes pour l’assise des troupes, ont été réduite d’un quart pour laisser l’emplacement en partie avant, du promontoire du mitrailleur sur un siège emprunté sur un autre VLRA.
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Un monopode tubulaire réglable en hauteur est boulonné en fond de caisse et immédiatement au dos de la cabine, avec un angle de tir panoramique pour la MAG.
Tous ces bricolages et modifications de terrain sont la bête noire des RMAT, lorsque les véhicules sont réformés et qu’il faut les remettre en conformité d’origine pour les mettre en vente via la SIMMT.
Mais revenons à notre 6.50 qui dans cette morphologie quelque peu adaptée, perd un arceau de bâche et un large rétrécissement de cette dernière pour ne pas couvrir le mitrailleur.
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En arrière de la caisse et puisque le gabarit pas très utile en zone désertique, est déjà largement entamé par les roues de secours, autant y accrocher les paquetages en arrière et recouverts d’une grosse bâche étanche vinyle noire pour éviter que la poussière ne pénètre.
Le camion a conservé son bariolage 3 tons centre Europe avec un mixte de bâches sables et de filets de camouflage feuilles de chêne ancienne génération de coloris différents.
En partie basse et remontant vers l’arrière sur le bâchage des paquetages, la poussière rouge de latérite s’est collée un peu partout.
En revanche, pas d’identification, plus de plaques d’immatriculation, ni de sigles régimentaires OTAN, tout à été supprimé à l’exception d’un code de wagonnage insignifiant. Même les rétroviseurs ont été démontés pour éviter les reflets.
Assurément, un véhicule jamais traité en maquette tant les photos sont rares et que la base de travail manque pour le réaliser. Mais ce gros 6.50 ne manque pas d’originalité et viendra parfaitement rejoindre d’autres congénères des Forces Spéciales en maquettes.
Voici les photos du modèle terminé :
La revue de détails :