HOBBY MASTER sous l'uniforme
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(par Thomas SEIGNON)
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1/ Un peu d’histoire
Hobby Master (HM) est née en 2006 et, comme beaucoup de marques impliquées dans la production de miniatures, Hong Kong est son lieu de naissance.
Il semble que les origines de cette naissance soient liées aux difficultés économiques de la marque Corgi Toys dont la représentation aux USA était alors placée sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Pour faire simple, la mesure permet à l’entreprise d’étaler le paiement de ses dettes en étant sous le contrôle d’un comité composé de ses principaux financiers.
Il faudra attendre le rachat de Corgi Toys par Hornby pour permettre de la relancer.
Dans l’intervalle et pour faire tourner l’usine, la marque HM est créée mais les perspectives d’avenir sont peu encourageantes puisque les principaux importateurs (aux USA et au Royaume Uni) ne voient pas l’intérêt de soutenir une marque concurrente de Corgi Toys avec une production similaire.
Néanmoins le producteur de jeux virtuels Gary’s Model prend le risque de soutenir les premiers projets de HM sous la forme de six avions à l’échelle 1/72.
Le succès est immédiat et à partir de 2007, HM va entretenir un rythme de production de 10 à 15 modèles (et surtout variantes du même modèle) par mois, bien supérieur à ce que fait Corgi Toys.
Dès le départ, le coeur de cible est donc l’aéronautique et c’est toujours le cas aujourd’hui.
Néanmoins, HM à fait, entre 2007 et 2019, des incursions dans le domaine du matériel militaire terrestre.
C’est naturellement sur ce domaine que nous allons nous pencher en se limitant aux échelles 1/56 et 1/48 (reste le 1/72… que je laisse à d’autres le soin d’évoquer !).
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2/ Le point de vue d’un collectionneur
L’histoire de la marque nous incite à comparer les modèles HM avec la production Corgi Toys des années 2000 que nous avons déjà évoquée ici.
C’est précisément à cause de ces racines communes que HM a voulu d’emblée se placer un cran au-dessus, et je crois pouvoir dire que le pari est globalement tenu.
Cette différence qualitative s’articule autour de trois axes :
1/ l’originalité de certains modèles (Kettenkrad, SdKfz 222…)
2/ Un nombre important de pièces complémentaires, parfois pléthoriques (Sherman…)
3 / Une mise en peinture et des marquages très soignés associés à une recherche historique revendiquée
Sur ce dernier point, je vous invite à comparer les marquages et le ’’vieillissement’’ d’un Sherman Corgi par rapport à celui d’un Sherman HM et vous comprendrez immédiatement ce que signifie « un cran au dessus ».
Par ailleurs, pour les plus petits modèles au 1/48, le boîtage de qualité permet de conserver le véhicule sur son socle, l’ensemble étant protégé par une coque en plastique transparent.
On note qu’aucune gravure de caractérisation ou de marque n’apparaît sous la partie inférieure des modèles ce qui ne facilite pas toujours leur identification.
Pour certains de ces modèles, HM a également cédé à la mode des séries limitées (ce qui va tout de même de 300 à 1000 exemplaires !) sans que le boîtage en fasse systématiquement référence.
Au bilan HM, nous a proposé de très beaux modèles avec un rapport qualité/prix tout à fait acceptable.
Reste à analyser pourquoi ils ont manifestement fait le choix d’arrêter cette production depuis maintenant six ans et se concentrent sur le monde de l’aéronautique...
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3/ La série militaire au 1/56 et au 1/48
Au 1/56 (échelle, entre autres, de jeux de table) le choix se limite à deux modèles :
-le char M1A1 Abrams (2 déclinaisons)
-le char Tigre 1, début de production (4 déclinaisons)
Au 1/48, le choix est plus large et porte sur 11 modèles :
-l’incontournable Jeep Willys (13 déclinaisons)
-le Sherman M4A3 (8 déclinaisons avec 2 variantes)
-la Jeep M 151 Mutt (4 déclinaisons)
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-l’Austin ‘’Tilly’’ (5 déclinaisons)
-la VW 82 (2 déclinaisons)
-la Kubelwagen (4 déclinaisons)
-le Kettenkrad (5 déclinaisons)
-la Schwimmwagen (4 déclinaisons)
-le SdKfz 222 (4 ou 5 déclinaisons ?)
-le char Tigre 2 (5 déclinaisons au moins avec 2 variantes)
-le char JS 2 (7 déclinaisons au moins)
Pour être complet, il existe des variantes motorisées de ces deux derniers modèles (3 de chaque) qui permettent d’engager un échange de tir entre eux et de simuler dans un contexte interactif la destruction de l’un ou de l’autre des « joueurs ».
Peut-être faut il voir derrière cette expérience la volonté de relancer l’intérêt de la jeunesse pour ce type de produit (cf. ce qu’a fait le japonais Kyosho en la matière, déjà présenté dans ces lignes)… sans grand succès semble-t-il !
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Les "forces" en présence :
Autant que faire se peut et en commençant par le 1/48, les modèles sont présentés dans leur chronologie d’apparition chez HM.
Cela correspond le plus souvent (mais pas toujours) à la progression de leur numérotation de référence (ex : HG 1101 puis 1102...). J’indique également, pour chaque modèle, son année de production (Ex : 1977).
Si possible je précise le mois de l’année au cours duquel le modèle a été annoncé pour la première fois sur catalogue, lorsque celui-ci existe (ex : 01/2012).
La notion de série limitée est également signalée (ex : SL N° X sur Y modèles produits, quand les volumes sont précisés, ce qui n’est pas toujours le cas).
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HM entame sa série au 1/48 avec le Tigre 2, ce qui reste un choix classique pour attirer le chaland.
Si le boîtage carton avec une fenêtre en blister transparent n’est pas un modèle de solidité, l’engin est fermement retenu sur un socle en plastique par un double vissage.
Les derniers modèles bénéficieront d’éléments complémentaires sous la forme de trois personnages.
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-HG 0106 – SL -2006 :
Ce Tigre 2 engagé dans la bataille des Ardennes est l’occasion pour HM de réaliser un joli camouflage ‘embuscade’ caractéristique de la fin de guerre.
Le 008 est le char de l’adjoint du commandant du 501ème bataillon SS de chars lourds.
Victime d’ennuis mécaniques, il devra être abandonné dans la région de Stavelot, fin décembre 1944.
- HG 0107 – SL - 2006 :
Une belle illustration des derniers jours du « Reich millénaire » avec ce Tigre 2 vu dans les rues de Berlin en avril 1945.
Il est intéressant de noter que, bien qu’à peine sorti d’usine dans les conditions d’urgence que l’on imagine, le véhicule a fait l’objet d’un camouflage relativement élaboré.
-HG 0108 – SL - 2006 :
Avec ce Tigre 2 lourd, nous revenons dans les Ardennes, lors de la dernière offensive allemande sur le front ouest à la fin de l’année 1944.
Le 213 (2. Kp / Schwere SS-Panzer Abteilung 501) est mis hors de combat dans le village de La Gleize fin décembre 1944. Contrairement à ce que nous dit HM, le chef de char n’est pas H. Dollinger mais F. Faustman.
Quant à la peinture blanche, elle est plus que discutable et il s’agit en fait de neige accumulée sur l’engin.
Le 213 est aujourd’hui toujours présent sur place en tant que monument commémoratif.
-HG 0109 – 2007 :
HM nous propose une variante de son Tigre 2 avec la tourelle caractéristiques des 50 premiers exemplaires produits.
La différence principale se situe au niveau du masque du canon et de la face avant de la tourelle qui prennent ici une forme arrondie.
Le modèle représente un engin de la 3ème Cie. du 501ème bataillon de chars lourds engagé en Normandie à l’été 1944.
-HG 0110 -2007 :
Une nouvelle déclinaison d’un Tigre 2 du début de production.
On note le soin apporté par HM à la reproduction de la « Zimmerit » sur la caisse comme sur la tourelle de l’engin.
Cette pâte anti-magnétique était censée empêcher l’application de grenades perforantes sur le blindage ; un type de grenade magnétique qui n’existait essentiellement que dans l’arsenal allemand !
Par ailleurs la différenciation d’appellation habituelle faite entre les tourelles de début de production (les 50 de présérie), dites « Porsche » et celle de série, dite « Henschel » est discutable puisqu'elles sont toutes produites chez Henschel.
-HR 1003 – 07/2008 :
HM décline ici une version motorisée, télécommandée et surtout inter opérable avec son Tigre 2 dans le cadre d’un jeu de duel.
Le boîtage, qui est bilingue anglais/russe, indique que deux autres versions de ce binôme motorisé ont également existé.
Ceci dit, le fait que le texte soit, dans ce cas particulier, bilingue anglais/russe m’incite à penser que ces modèles n’étaient pas prioritairement destinés à un marché comme celui de la France où il doit être assez rare.
À l’ouverture de la boîte, on comprend mieux de quoi il s’agit.
La télécommande permet non seulement le déplacement du char mais assure également la rotation de la tourelle ainsi que la fonction feu (avec sonorisation).
Un système optique infra rouge prend en compte la détection du char adverse ainsi que sa « destruction » en cas de coups au but (3 pour une destruction totale).
Les coups reçus sont répertoriés par une diode clignotante situé à la place du chef de char.
Le plus intéressant sur le char lui même, c’est qu’il présente un camouflage différent de ceux déjà vus plus haut dont vous avez noté que les références commencent à 0106.
En toute logique il devrait donc exister 5 autres modèles de Tigre 2 en version de base et en commençant par le 0101.
On trouve d’ailleurs sur le côté de la boîte de cette version motorisée, deux autres versions motorisées, également différentes de celles que j’ai identifiées plus haut en version de base.
Un Milinfiste éclairé pourra peut-être nous en dire plus ?!
Il faut bien un petit manuel d’explications pour comprendre comment tout cela fonctionne !
On est loin des « Pattons » et autres « Jagdpanthers » filoguidés de chez Solido.
Néanmoins, en terme de mobilité, la chenille métallique maillon par maillon est plus performante que la chenille en plastique souple.
Il faut donc éviter de s’attaquer avec votre Tigre 2 aux obstacles un peu trop consistants…
Pour le reste, c’est assez bluffant !
On passe maintenant à l’opposant soviétique du Tigre 2, à savoir le JS 2 (JS pour Joseph Staline, en l’honneur du « petit père des peuples »).
Si la configuration du boîtage reste similaire, la mitrailleuse de tourelle et le volet du chef de char sont ici proposés en pièces complémentaires.
En fait, ces deux modèles marquent le début de HM dans le domaine des véhicules militaires au 1/48 et sont apparus presque simultanément.
-(HG 1101 – 1977) :
Le JS 2 est un engin original à cette échelle et le modèle HM rend très bien le côté massif de la bête.
Le choix des marquages à larges bandes blanches caractéristiques des combats de la prise de Berlin en avril 1945 met d’emblée en valeur le soin apporté par HM à la décoration de ses modèles.
-(HG 1102 – 1977) :
Comme pour ses avions, HM applique le principe de rentabilisation de ses moules.
Le JS 2 est donc proposé ici en version « exotique », en l’occurrence chinoise.
En dehors des marquages cela ne change rien au modèle qui illustre une époque où la jeune Chine communiste était équipée par le grand frère socialiste.
-(HG 1103 – 1977 – SL N°216 sur 400) :
Avec son JS 2 de l’armée polonaise de libération équipée par l’URSS, HM se lance dans la série limitée.
Au moins ce terme a-t-il encore un sens avec 400 modèles ; à comparer avec les millier de modèles produits par Corgi Toys sous la même appellation.
-(HG 1104 – 1977 – SL N°278 sur 300) :
On passe cette fois à la version tchécoslovaque avec un JS 2, là encore fourni par l’URSS pour constituer la 1ère brigade blindée tchèque engagée avec l’Armée Rouge (Front d’Ukraine – Général Koniev) dans son combat contre l’Allemagne nazie.
Les marquages sont ceux d’un engin vu lors de la libération de Prague en 1945.
-(HG 1105 – 10/2007 – SL 192 sur 400) :
Le modèle représente un engin capturé par les Allemands.
Compte tenu de son arrivée tardive sur le champ de bataille, le nombre de JS 2 capturés en état de marche doit se compter sur les doigts des deux mains.
La priorité étant donnée à l’évaluation, c’est donc à une quantité échantillonnaire que ce type de char a pu être directement retourné contre ses anciens propriétaires. Mais, là encore, la décoration proposée par HM fait référence à un document d’époque.
-(HG 1106 – 05/2008 – SL N°367 sur 450) :
On revient sur une décoration de l’Armée Rouge pour ce JS 2 qui correspond à l’un des premiers modèles engagés sur le front en juin 1944.
C’est l’occasion de noter le nombre important de pièces rapportées qui contribuent à élever le niveau de détails du modèle ainsi qu’une mise en peinture toute en nuances, très appréciable pour une production « industrielle ».
-(HG 1107 - 2007 - SL N°424 sur 1000) :
Rien de tel qu’un petit camouflage spécifique pour décliner le même modèle sous un aspect différent !
On note une absence totale de marquage sur ce JS 2 qui appartiendrait au 29ème régiment de la Garde, engagé en Pologne en janvier 1945.
Dans l’urgence, on a manifestement donné la priorité au camouflage au détriment de l’identification.
-(HR 2003 – 07/2008) :
Voici notre partenaire du Tigre 2 motorisé vu plus haut.
En fait l’un ne va pas sans l’autre si l’on considère qu’il s’inscrit dans un projet interactif.
Ce modèle motorisé reprend la base du 1106 et, d’après les éléments indiqués sur la boîte, deux autre modèles auraient été produits : l’un sur la base de la référence 1101 et l’autre sur un modèle que je n’ai pas pu identifier par ailleurs.
Ce dernier modèle, aux couleurs soviétiques, devrait logiquement être disponible en version de base, bien qu’il n’apparaisse pas sur les catalogue disponibles.
Là encore je fais appel aux milinfistes éclairés !
Assez logiquement on retrouve à l’ouverture de la boîte les mêmes éléments que pour le Tigre 2.
Une structure interne thermoformée garantit la parfaite protection de l’ensemble des éléments constitutif du modèle.
L’ensemble des fonctions, évidemment similaires à celles du Tigre 2, est alimenté par une batterie rechargeable, comparable à celle d’un téléphone portable.
Exit l’alimentation par piles !
Ce système assez complexe génère quelques modifications de détail sur le char lui-même comme l’optique infrarouge montée en coaxiale du canon, la taille du phare de conduite ou la diode située au sommet de la tourelle.
Reste que tout cela tient à l’intérieur du modèle de base sans autres espèces de modifications apparentes.
Une illustration des progrès de la miniaturisation au regard des références Solido citées plus haut.
Avec le Sherman, HM se lance dans un autre grand classique du second conflit mondial.
Si le boîtage en lui même n’évolue pas vraiment et si, une fois de plus, HM va céder à la mode des séries limitées (en poussant parfois le bouchon jusqu’à 1000 exemplaires), la différence va surtout porter sur un nombre assez impressionnant de pièces complémentaires fournies avec ce modèle.
Le principe de la fixation par vissage du modèle sur un socle en plastique permet non seulement de préserver son intégrité en cas de déplacement mais aussi de disposer d’un présentoir d’exposition qui fourni des éléments d’identification du dit modèle…
En espérant que le stagiaire de service à la chaîne des boîtages ne se prenne pas les pieds dans le tapis, comme c’est le cas ici avec la Ref. 1005 dont le socle identifie le modèle correspondant à la Ref. 1004 !
Au delà de trois personnages d’environnement (dont ici le chef de char), HM nous offre tout un ensemble de caisses, paquetages et autres jerrycans qu’il est possible, si on le souhaite, de mettre en place sur le char.
Pourquoi pas, pourvu de s’inspirer d’une bonne documentation afin d’éviter, comme on le voit parfois, de recouvrir les accès nécessaires à l’entretien ou aux réservoirs de carburant, le tout dans un équilibre souvent peu compatible avec les réalités du déplacement d’un char en tout terrain...
En plus de cet ensemble, HM ajoute un sachet composé d’une autre série de pièces complémentaires qui comprend, entre autre, la mitrailleuse de tourelle et qui offre l’option d’un volet chef de char ouvert ou fermé.
C’est du grand luxe !
Néanmoins la multiplication de ces compléments peut aussi entraîner quelques surprises.
Le stagiaire de service qui a été viré de la chaîne boîtage a, dans ce cas, manifestement été affecté à la chaîne des pièces complémentaires, sans pour autant avoir arrêté l’alcool de riz !
Ce malheureux Sherman se retrouve donc doté d’une chenille de rechange (?) et d’un sachet de pièces incomplet.
-(HG 1001 – 2007) :
HM a fait le choix de travailler sur une base de Sherman M4A3 dont les caractéristiques extérieures sont parfaitement rendues.
Les marquages en tampographie sont très soignés et la patine a fait, me semble-t-il, encore des progrès.
On est plus proche de la maquette que du jouet.
-(HG 1002 – 2007) :
Bonne idée que d’introduire la variante d’appui du Sherman doté d’un canon de 105mm, d’autant qu’il s’agit de la tourelle dotée du tourelleau à 6 épiscopes.
Cette évolution caractéristiques de production (et retrofit) de fin de guerre ajoute une différence supplémentaire avec les autres Sherman dotés du canon de 75mm.
-(HG 1003 – 07/2007 - SL N° 385 sur 1000) :
Une autre déclinaison du M4 / 105 avec ce char du 69th tank batallion / 6th Armored Division engagé dans les Ardennes fin 1944.
Pour le coup, le voile de peinture blanche très diffus est assez crédible, certains engins ayant été repeints presque totalement en blanc.
-(HG 1004 – 05/2008 – SL N° 263 sur 400) :
Retour sur un M4A3 75 mm de base.
J’ai choisi ici de le présenter avec l’écoutille chef de char fermée, mais l’option ouverte en deux parties est également possible.
Dans cette seconde configuration, on peut y placer la figurine du chef de char qui fait partie du kit.
-(HG 1005 – 06/2008 – SL N° 458 sur 500) :
Avec ce M4A3, nous allons dans les Philippines (Luzon) en janvier 1945.
Là bas, à cette époque et contrairement au théâtre d’opération européen, le Sherman restait bien supérieur à tout ce que les Japonais pouvaient lui opposer en matière de blindés.
-(HG 1006 – 03/2009) :
La véritable menace pour les tankistes américains face au japonais vient plus des éventuelles attaques-suicides.
HM illustre bien cet aspect avec ce char d’un bataillon de Marines dont la caisse a été ‘surblindée’ avec un bardage en planches de bois.
On peut regretter que la surépaisseur induite ne soit pas vraiment représentée à l’échelle.
-(HG 1008 - 2009) :
Un autre Sherman M4 / 105 dans les Ardennes qui illustre cette fois un ‘blanchiment’ quasi complet du véhicule.
Seul le tube qui génère un fort dégagement de chaleur conserve sa teinte verte d’origine.
L’application uniforme du blanc, y compris sur le lot de bord, ne doit pas surprendre (il faut faire vite !).
En revanche ça me paraît moins crédible sur les épiscopes du chef de char !
En ce qui concerne le Sherman, il me manque la référence HG 1007 (Sherman M4A3 du 4ème bataillon de char des Marines, Iwo Jima 1945)
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(photo trouvée sur le net)
Beaucoup plus petit mais très sympathique véhicule que l’Austin 10 hp 5cwt 4X2 light utility.
Ce choix de HM est d’autant plus original qu’il s’agit d’un véhicule civil modifié pour répondre à un usage militaire, ce qui était chose courante dans l’armée britannique des premières années de guerre.
Tout en conservant le principe du double vissage sur un socle en plastique, HM nous présente son modèle dans une « vitrine » transparente parfaitement adaptée à la fenêtre de son boîtage carton.
-(HG 1301 – 06/2011) :
Le bleu RAF donne toujours une touche de couleur qui sort de l’ordinaire dans une collection de véhicules militaires.
Le petite Austin n’y a donc pas échappé...
Ce choix de HM pour son premier modèle de cette série est peut être à rapprocher du fait que le 1/48 est d’abord une échelle aéronautique et que les « Spitfire » et autres « Hurricane » sont au catalogue HM à cette échelle.
-(HG 1302 – 07/2011) :
Toujours typiquement britannique, ce modèle illustre le camouflage dit ‘en oreille de Mickey’ des véhicules de sa Gracieuse Majesté lors de la seconde partie du conflit.
Les petites Austin ont manifestement la vie dure et on les retrouve en service jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, voire plus tard.
-(HG 1303 – 11/2011) :
Encore une spécificité anglaise en Afrique du Nord que ce camouflage géométrique multicolore, dit « Caunter camo ».
Si notre Austin n’est pas un véhicule de combat de première ligne, certaines n’ont pas échappé à ce bariolage, peut être plus élaboré que véritablement efficace.
-(HG 1304 – 05/2012) :
Le plus simple dans le désert c’est encore le jaune sable !
Notre Austin porte ici le marquage de la 8ème Armée, les célèbres « rats du désert ».
Du coup, la bâche a disparu sur ce modèle alors qu’elle aurait sans doute été bien utile pour se protéger du soleil.
-(HG 1305 – 08/2012) :
Pour le dernier modèle de la série, HM reste simple dans sa mise en peinture mais propose en option une bâche arrière totalement fermée.
Force est de reconnaître que sur un véhicule aussi petit et rustique, les options de modifications sont, comme on vient de le voir, limitées quasi exclusivement au choix du camouflage.
Le choix de la Schwimmwagen est certes moins original, mais un engin à croix noires c’est toujours porteur sur le marché.
Le boîtage est similaire à celui de l’Austin et devient standardisé pour les véhicules de petite taille.
On note également qu’avec ces modèles plus petits, HM revient sur sa politique de pièces complémentaires en ne proposant… rien !
-(HG 1501 – 08/2011) :
La VW 166 est finement reproduite avec ici des marquages très complets de la division « Grossdeutschland », néanmoins je ne retrouve pas le niveau de qualité de la patine vu sur des modèles plus gros comme les chars.
On se console en se disant qu’on échappe a une opération de barbouillage générale qui aurait pu être tentante sur un engin amphibie.
-(HG 1502 – 12/2011) :
On aurait bien aimé, sur ce modèle de base, quelques pièces complémentaires comme une capote fermée ou une MG 42.
Sur ce type de véhicule, on aurait aussi pu imaginer, moyennant un nouveau socle, un modèle « water line » !
Ne soyons pas trop exigeant et revenons sur terre en intégrant pleinement ce que veut dire ‘optimisation des moules’.
-(HG 1504 – 06/2014) :
Si le camouflage trois tons est du plus bel effet sur cette Schwimmwagen, on regrette que le marquage soit générique.
On a le sentiment qu’avec le temps, HM est moins pointu dans son souci d’identification précise des véhicules reproduits.
En ce qui concerne la Schwimmwagen, il me manque la référence HG 1503 - 02/2014 (Schwimmwagen grise décapotée ; Wehrmacht front de l’est).
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A SUIVRE...
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Liens Hobby Master :
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Liens Milinfo :
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