Publié le par Milinfo
Publié dans : #Véhicules&Matériels, #Les miniatures de Gendarmerie

 

 

-23 novembre 2023 :

 

 

Les dernières CX un peu « spéciales » du GIGN

(article publié sur www.ledauphine.com)

 


Nous sommes au début des années 90 et Citroën a mis fin à la carrière de la CX berline ; quelques mois plus tard, c’est au tour de la version break de baisser le rideau.

 

La CX est définitivement à la retraite...

C’était sans compter sur le GIGN qui refuse de se passer de son véhicule d’intervention favori.

Une ultime livraison de CX break va être fabriquée pour le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale.

 

Des CX pas tout à fait comme les autres

 

 

Nicolas Laperruque (Photos : collection personnelle Joseph Wanberg)

 

Tout le monde a en tête un événement impliquant une intervention du GIGN, le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale. Le GIGN est apparu comme une unité tactique de la gendarmerie nationale à la suite de la crise des otages olympiques de Munich en 1972.

 

C’est la force armée française spécialisée dans le sauvetage des otages et la lutte contre le terrorisme. Qui dit GIGN dit aussi véhicules d’intervention.

 

Dans les années 80, c’est la Citroën CX qui fait le bonheur des militaires. C’est une voiture robuste, fiable, performante, avec une capacité de chargement conséquente et une assiette constante grâce à sa suspension hydropneumatique.

 

Jospeh Wanberg, passionné de l’histoire de la CX et propriétaire d’un des exemplaires du GIGN raconte : “On ne sait pas exactement combien le GIGN a eu de CX break mais j’en ai recensé au moins 14”.

 

La CX ne disposait pas de kit NOS contrairement à une légende urbaine
 


Une légende urbaine

 

Côté mécanique, la CX reprend le moteur 2.5l injection de 138 chevaux déjà monté sur la GTI, mais cette fois-ci accouplé à une boîte courte spécifique à 5 rapports. “C’est une spécificité de ce modèle GIGN” raconte Hervé Katz, propriétaire d’un break GIGN.

 

“De nombreuses personnes pensent que le break du GIGN disposait d’un kit NOS (Nitrous Oxyde Systems), autrement dit une bombonne constituée d’un mélange de gaz raccordée à l’injection permettant à la voiture de gagner 30 à 40% de puissance pendant une poignée de minutes. C’est une légende urbaine, jamais vérifiée dans les faits. La preuve, mon exemplaire dépasse les 200 000 km, aucune voiture équipée de NOS n’aurait parcouru une telle distance avec le même moteur”.

 

Idéale pour transporter du matériel, la CX était l'outil parfait du GIGN


Des CX qui se sont pas fabriquées chez Citroën

 

Pas de kit à la Fast and Furious, mais une spécificité tout de même : “Les derniers breaks CX n’étaient plus fabriqués chez Citroën mais chez le carrossier Heuliez” précise Joseph Wanberg “On les reconnaît quand on les démonte ! Les CX assemblées chez Citroen avaient un faux chassis marron, les exemplaires fabriqués chez Heuiliez avaient un faux chassis noir.”

 

Mais en 1991, Citroën lance le break XM et annonce la fin de carrière de la familiale CX. C’était sans compter sur les équipes du GIGN.

 

On estime à moins de 5, le nombre d'exemplaires encore roulants
 


Une ultime série de CX break dédiées au GIGN

 

A l’annonce de la fin de carrière du break CX, le GIGN tente de placer une ultime commande. Difficile en effet de se passer d’un véhicule qu’ils connaissent bien et dont ils sont pleinement satisfaits.

 

Une commande d’autant plus utile que ces véhicules étaient parfois soumis à rude épreuve : “Lors d’une intervention, il y a eu un accident sur une autoroute. Cinq breaks CX ont été impliqués en une fois. Le GIGN voulait s’assurer de disposer encore de la CX pour quelques années” nous explique un spécialiste.

 

La fin de carrière de la CX break intervient en 1991

 

Un véritable collector

 

Les ultimes Citroen CX produites seront donc des breaks CX 25 TRI disposant du moteur des CX GTI.

 

“Il n’y avait plus de versions avec ce moteur dans le catalogue français. C’est donc une CX avec des spécifications export. Elles sont catalysées” précise Hervé Katz.

 

“Aujourd’hui il doit en rester trois ou quatre exemplaires roulants.” explique Joseph Wanberg.

 

Des survivantes rares et prisées par les collectionneurs... et par le GIGN. Ainsi Joseph a été invité par le GIGN pour une séance photo il y a quelques temps. Une séquence souvenir pour le service et un bel hommage à ce break capable de frôler les 200 km/h dans un confort royal.

 

Source : ICI

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D
Merci pour ces informations. Très intéressant
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