Exercice interarmées
ORION (« O2 »)
Du 21 février au 11 mars, la phase 2 de l’exercice interarmées ORION (« O2 ») a mobilisé jusqu’à 7 000 militaires de l’ensemble des armées, directions et services sur 14 départements du sud de la France.
Dans ce cadre, à la suite du déclenchement de l’Échelon national d’urgence (ENU), la montée en puissance des unités a débuté dès le 9 février (voir ICI).
-10 avril 2023 :
[ORION 23 ]
Convois de l'armée de terre
L'exercice a débuté samedi 25 février.
Plus de 7 000 soldats sont mobilisés dans le sud de la France.
L'objectif pour l'armée française est de se préparer à un conflit de haute intensité face à une armée conventionnelle.
Des chars ont débarqué dans le port de Frontignan (Hérault), dans la matinée du dimanche 26 février. La veille, des centaines de parachutistes ont déjà été largués dans le ciel de Castres (Tarn).
Ils devaient investir une zone ennemie et prendre le plus de terrain possible avant la nuit. "Orion" : c'est le nom de cet exercice militaire interarmées historique.
Plus de 7 000 soldats sont mobilisés et déployés sur 14 départements du sud de la France. Se préparer à un conflit de haute intensité.
L'objectif pour l'armée française : se préparer à un conflit de haute intensité face à une armée conventionnelle.
Dans la matinée de dimanche, les habitants ont observé ce déploiement spectaculaire avec curiosité et inquiétude. L'exercice doit être le plus réaliste possible. Dans le port de Frontignan, les premiers blessés ont été acheminés.
La deuxième partie de l'exercice aura lieu au printemps dans le nord-est de la France.
12 000 militaires seront alors mobilisés.
L'armée française répétera cet exercice tous les trois ans.
-15 mars 2023 :
[ORION 23 ]
Le bilan
La phase 2 d’ORION s’est terminée le 11/03.
Avec près de 7000 militaires mobilisés, l’enjeu résidait dans la bonne intégration des effets de toutes les composantes pour faire face aux exigences de la conflictualité moderne.
Cet entraînement a permis à la France de démontrer sa capacité à opérer avec ses alliés comme nation-cadre, dans une phase de projection interarmées, amphibie et aéroportée, dans une zone fortement défendue.
-14 mars 2023 :
[ORION 23 ]
Logistique opérationnelle
Après avoir saisi deux points d’entrée les 25 et 26 février puis consolidé une tête de pont en "Arnland", la force ORION a débuté la phase d’exploitation et de sécurisation.
En vue de renforcer le 1er échelon de l’entrée en premier, les renforts interarmées ont débarqué le 3 mars dans le port de Sète.
Après avoir saisi deux points d’entrée les 25 et 26 février puis consolidé une tête de pont en Arnland, la force ORION a débuté la phase d’exploitation et de sécurisation. En vue de renforcer le 1er échelon de l’entrée en premier, les renforts interarmées ont débarqué le 3 mars dans le port de Sète.
-9 mars 2023 :
[ORION 23]
Solidarité stratégique
Depuis le 21 février, la phase 2 de ORION (O2) prend place dans les espaces aériens et maritimes de plusieurs départements du sud de la France.
Un déploiement exceptionnel qui intègre, au sein de plusieurs composantes, différentes capacités alliées.
Huit nations partenaires sont ainsi engagées dans tous les milieux, démontrant ainsi la capacité des armées françaises à fédérer des partenaires et à commander une Coalition dans une opération d’envergure.
Le cadre normal de l’engagement des armées françaises, en dehors du territoire national, est celui de l’action collective. Le risque croissant de conflictualité et l’élargissement des champs de confrontation rendent plus que jamais nécessaire le maintien d’alliances stratégiques et le principe de solidarité qui les sous-tend.
Dans le cadre du scénario d’ORION, opération fictive engagée sous une résolution de l’ONU, un dispositif multinational a ainsi été mis en place sous commandement français.
Plusieurs alliés sont à ce titre engagés dans O2, au sein de la force ORION comme des forces adverses. Des aéronefs et bâtiments allemands, américains, britanniques, espagnols, grecs, italiens et hollandais ont pris part aux opérations aériennes et navales.
Sur terre, une compagnie du 2e bataillon du Royal Gurkha Rifles britannique est intégrée au 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) et un groupe américain d’US Marines a renforcé le Groupement d’appui à l’engagement amphibie (GAEA).
Cette dimension multinationale est essentielle et permet d’entraîner les structures de commandement françaises à intégrer des unités alliées : elle entretient et parfait notre interopérabilité à tous les niveaux. L’intégration des alliés renforce la crédibilité de notre appareil de défense tout en démontrant notre capacité à fédérer des partenaires et à nous engager comme nation-cadre d’une Coalition.
L’exercice ORION permet de tester cette interopérabilité dans un contexte de haute intensité et dans une approche multi milieux et multi champs. Tous les alliés agissent dans l’ensemble des domaines classiques, terre, air, mer, mais également dans les domaines du spatial, de la lutte informationnelle et du cyber.
Exercice français, ORION s’inscrit néanmoins dans la participation à la défense collective de l’OTAN. Il a ainsi été déclaré comme exercice d’intérêt de l’Alliance.
Membre de l’Union Européenne et de l’OTAN, la France réaffirme ainsi son statut de partenaire fiable, crédible et solidaire.
-10 mars 2023 :
[ORION 23]
Les armées françaises démontrent
leur capacité d’entrée en premier
Dans le cadre de la phase 2 de l’exercice ORION (O2), les armées françaises ont montré leur capacité d’entrée en premier sur un théâtre d’opérations en conduisant de manière combinée une opération aéroportée d’envergure et une opération de débarquement amphibie.
Pour garantir le réalisme de cet entraînement à grande échelle, un scénario fictif mais crédible a été adopté pour l’exercice ORION.
La mission : rétablir la sécurité dans le pays ARNLAND, affaibli après une déstabilisation par la milice TANTALE, soutenue par l’Etat voisin MERCURE.
En réponse à la dégradation de la situation, la France déploie son Échelon national d’urgence (ENU), dont le 1er échelon est armé d’une puissante composante aérienne, navale, et de deux brigades parachutiste et amphibie.
Pour garantir sa capacité de réaction autonome aux crises, la France dispose en permanence d’un ENU en alerte, permettant notamment de constituer une force interarmées de réaction immédiate de plusieurs milliers d’hommes projetables à 3 000 kilomètres de la France, sur très court préavis.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France.
Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité.
Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).
-5 mars 2023 :
[ORION 23]
Convoi de l'Armée de terre
L'exercice a débuté samedi 25 février. Plus de 7 000 soldats sont mobilisés dans le sud de la France.
L'objectif pour l'armée française est de se préparer à un conflit de haute intensité face à une armée conventionnelle.
Des chars ont débarqué dans le port de Frontignan (Hérault), dans la matinée du dimanche 26 février.
La veille, des centaines de parachutistes ont déjà été largués dans le ciel de Castres (Tarn).
Ils devaient investir une zone ennemie et prendre le plus de terrain possible avant la nuit. "Orion" : c'est le nom de cet exercice militaire interarmées historique.
Plus de 7 000 soldats sont mobilisés et déployés sur 14 départements du sud de la France.
Se préparer à un conflit de haute intensité L'objectif pour l'armée française : se préparer à un conflit de haute intensité face à une armée conventionnelle.
Dans la matinée de dimanche, les habitants ont observé ce déploiement spectaculaire avec curiosité et inquiétude.
L'exercice doit être le plus réaliste possible. Dans le port de Frontignan, les premiers blessés ont été acheminés.
La deuxième partie de l'exercice aura lieu au printemps dans le nord-est de la France.
12 000 militaires seront alors mobilisés. L'armée française répétera cet exercice tous les trois ans.
-24 février 2023 :
Du 21 février au 11 mars, la phase 2 de l’exercice interarmées ORION (« O2 ») mobilisera jusqu’à 7 000 militaires de l’ensemble des armées, directions et services sur 14 départements du sud de la France. Dans ce cadre, à la suite du déclenchement de l’Échelon national d’urgence (ENU), la montée en puissance des unités a débuté dès le 9 février.
La 6e Brigade légère blindée, composant le Groupement tactique embarqué, s’est équipée sur la zone de regroupement principal de Miramas grâce à l’appui logistique du 503e régiment du train. Les militaires ont ensuite été conduits à Toulon où ils ont embarqué à bord de deux porte-hélicoptères amphibies de la Marine nationale, constituant la Combined Task Force 471, dont la mission sera de conduire une opération amphibie dans la région de Sète.
En parallèle, le Pôle national des opérations aéroportées (PNOAP) de Francazal (Gers), armé par le 1er régiment du train parachutiste, a débuté le conditionnement du matériel en vue d’une opération aéroportée dans la région de Castres. Véritable outil de projection de forces au profit de la 11e Brigade parachutiste (11e BP), le PNOAP permet de regrouper les unités et de centraliser la perception du matériel avant embarquement.
La montée en puissance des unités de l’armée de l’Air et de l’Espace s’est traduite par la mise en place du Joint Force Air Component (JFAC), centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes, au sein du Centre air de planification et de conduite des opérations (CAPCO) sur la BA 942. En amont, l’Escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P) d’Évreux et l’Escadron de détection et de contrôle mobile (EDCM) de Cinq-Mars-La-Pile avaient testé l’architecture du réseau de télécommunications en vue de son déploiement sur le camp de Vic-la-Gardiole (Hérault). Au cours de cette période, alors que les escadrons de chasse et de drones ont continué leurs entraînements pour être prêts à appuyer l’opération aéroportée, l’Escadron de défense sol-air (EDSA) « Crau » d’Istres a mis en place les systèmes de défense sol-air Mamba et les Crotale nouvelle génération qui joueront la défense ennemie sur le terrain.
Pour commander et contrôler cet exercice s’inscrivant dans une logique multi-milieux et multi-champs, un état-major de niveau opératif s’est installé sur la Base aérienne (BA) 942 de Lyon Mont-Verdun. En outre, l’état-major veille au bon déroulement de l’exercice dans sa partie « vie réelle » dans quatre domaines : les systèmes d’information et de communication interarmées, le soutien vie réelle, la direction de l’animation et la conduite du Retour d’expérience (RETEX).
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, lutte informationnelle).