-02/20 août 2021 :
CORGI TOYS
WWII séries
(par Thomas SEIGNON)
1/ Un peu d’histoire
Le rachat de Corgi par l’Américain Zindart en 1999 va relancer le domaine militaire de façon significative.
Il serait donc illusoire de vouloir couvrir l’ensemble de cette production d’un seul coup.
Ce serait également peu cohérent au sens ou les publics visés sont différents et, par conséquent, la nature même des miniatures produites est également différentes.
C’est pourquoi, je vais me concentrer dans cette partie sur la série dédiée aux engins de la Seconde Guerre mondiale (WW II) produite entre 2003 et 2008.
Le lancement de cette série repose sur la démarche des commémorations du 60ème anniversaire des batailles de cette Seconde Guerre mondiale.
Dans ce cadre, Corgi va viser un public adulte, essentiellement britannique et américain, à un moment où les survivants des combats deviennent de moins en moins nombreux.
Il s’agit de produire du devoir de mémoire à travers un modèle réduit !
A partir de fin 2004 début-2005, à l’issue de cette période commémorative, Corgi va entrer dans une phase de rentabilisation des moules en se tournant vers les adeptes du jeu de guerre.
Dès lors, aucun nouveau modèle ne sera produit et la collection va s’éteindre d’elle même en 2008.
2/ Le point de vue d’un collectionneur
A l’époque, l’arrivée de cette collection a constitué une bonne surprise.
Corgi nous propose des miniatures de qualité, en métal, agrémentées de pièces complémentaires, dans un boîtage soigné et le tout à l’échelle constante du 1/50.
Comme il faut toujours une exception pour confirmer la règle, un modèle est au 1/43.
Il s’agit du Dodge 4X4 proposé dans ses versions WC 52 et WC 56.
Cette entorse vient du fait que le moule du Dodge a été récupéré par Corgi auprès de Victoria, via Sun Star.
Le système de référencement, composé de deux lettres et de cinq chiffres, semble cohérent au premier abord.
Néanmoins, l’évolution des deux lettres (CC ou US, voire HC avec un double référencement sur un catalogue de fin 2004) et une logique de chiffres parfois étonnante (le référencement des Sherman commence par 51 alors que tous les autres modèles commencent par 60) peuvent créer un peu de flou dans le suivi de la collection.
Ce suivi est un peu difficile et pas seulement parce que, dans un premier temps au moins, les modèles sont produits en série limitée.
Encore que dans ce cas, Corgi, dont l’usine est à Hong Kong applique à la notion de « série limitée » une dimension toute chinoise : il s’agit de plusieurs milliers de miniatures (cela va de 1790 à 6500 ex).
Quoi qu’il en soit, au nom de la rentabilité, il faut produire vite, beaucoup mais pas longtemps.
Le risque de rater un modèle est donc plus élevé.
Enfin, ces miniatures ne sont pas destinés à des ados qui, en 2003, ne jouent plus au petits soldats depuis belle lurette.
Corgi va donc jouer au maximum de la dynamique de la collection auprès de personnes qui, en 2003, on terminé leur crise d’adolescence depuis un certain temps !
Ce n’est pas un hasard si la mention « for adult collectors » est inscrite sur les boîtes !
3/ La série militaire
Elle repose sur une base de 11 modèles qui offrent un potentiel plus ou moins élevé de « variants».
Sur ces 11 modèles, on trouve :
-6 chars (Churchill / Cruiser A 27 (qui donne le « Cromwell », le « Centaur » et le « Comet ») / Sherman / T 34 / Panther / Tigre I)
-2 semi-chenillés (half track M3 / SdKfz 7)
-1 véhicule tactique (Dodge 4X4)
-2 véhicules logistique (Bedford QL / Diamond T 969 avec une remorque).
En dépit d’efforts souvent louables, Corgi est fatalement confronté aux limites du « variant » : on ne fait pas un Sherman M4 A2 avec un châssis de M4 A3, pas plus qu’un Panther Ausf G avec un châssis d’Ausf A…
Vous me direz qu’à par quelques illuminés dans mon genre, qui se soucie de ces différences de détail ?!
Au bilan, cela reste une très belle collection qui dépasse le monde du jouet.
Corgi a d’ailleurs tenté de la relancer en 2019, ce qui est une bonne idée…
A la condition de ne pas « reprendre les mêmes et on recommence» !
Au vu des premiers modèles sortis, cela n’est malheureusement pas le cas (voir vidéo ICI).
Corgi Toys - WW II séries
Les forces en présence...
-La collection commence très fort avec ce superbe ensemble Diamond T 969 et sa remorque porte-char Rogers (Ref CC 55107 – SL sur 3500 ex).
Le tracteur porte le camouflage bicolore caractéristique des véhicules utilisé par l’armée britannique en Europe ainsi que les marquages associés.
La patine est discrète, ce qui n’est pas plus mal !
Comme pour l’ensemble de cette première série, le boîtage est étudié pour caler et protéger le modèle.
-La voilà notre exception !
Ce Dodge WC 56 est au 1/43 et non au 1/50 (Ref CC 51708 – SL sur 4700 ex).
Corgi le précise sur la boîte, mais ce que Corgi ne nous dit pas c’est que cette différence s’explique par la reprise du moule Victoria avec ses qualités.
Il me semble également qu’il est moins « haut sur pattes » que le modèle Victoria, gommant ainsi son principal défaut. Il bénéficie d’une décoration très soignée le rattachant à une unité US en Sicile.
-Très belle reproduction d’un T 34/76 Mod. 1943 avec son badigeon hivernal et ses inscription patriotiques sur la tourelle (Ref CC 51602 – SL sur 6500 ex).
Le choix des galets de roulements ajourés (dits « spider ») renforce l’originalité du sujet.
On regrette la position erronée de l’antenne radio qui ne devrait pas être sur l’aile avant droite mais sur le côté de la caisse, à la même hauteur.
-Encore un sujet original et plutôt bien traité par Corgi, en particulier en ce qui concerne le tracteur semi-chenillé SdKfz 7, ici dans sa version 7/1 (Ref cc 60001 – SL sur 5500 ex).
Marquage et camouflage sont crédibles et la patine du train de roulement reste acceptable.
La pièce quadritube de 20mm est présentée avec ses boucliers de protection en position de transport.
Si le niveau de détail est perfectible, c’est surtout le diamètre excessif des tubes qui nuit à l’ensemble.
-Une mention particulière pour la version transport de troupe du tracteur semi-chenillé SdKfz 7.
C’est vraiment un très beau modèle (Ref CC 60002 – SL sur 6500 ex) !!!
Qui plus est, Corgi a eu la bonne idée de nous le proposer en version bâchée ou débâchée.
Dans l’euphorie de la sortie de ce modèle, je m’étais dit qu’ils allaient nous proposer le canon de 88mm qui va bien avec !
Mes espoirs ont malheureusement été déçus...
Cela n’enlève rien à ce modèle dont les marquages sont parfaitement crédibles.
-Seconde itération de notre exception au 1:43 avec cette fois le Dodge 4X4, ex Victoria, en version WC 52 (Ref CC 51707 – SL sur 4200 ex).
Contrairement au WC 56, cette miniature conserve la faiblesse du modèle d’origine : il est un peu haut !
Il porte les marques de la 82ème division aéroportée US, ce qui est plausible.
Néanmoins, le boîtage fait référence à sa participation à la Libération de Paris, ce qui est nettement plus discutable.
Une affectation à la 4th Inf Div aurait été, dans ce cas, plus judicieuse... Sans parler de la 2ème DB !
-L’incontournable Sherman est plutôt bien appréhendé par Corgi qui nous propose pour commencer une version M4A3 assez colorée en service dans l’armée britannique sur le front italien (Ref CC 51004 – SL sur 5400 ex).
Le choix d’une caisse de M4 A3 de fin de production (blindage frontal incliné à 47°) rend assez peu probable la version étroite (M 34) du masque de canon.
Les boîtages noirs sont caractéristiques de la « sous série » commémorative des combats en Italie.
-Non moins incontournable et encore mieux réussi, ce Panther modèle D (SdKfz 171 Ausf. D pour les intimes) est un très belle réalisation (Ref CC 60201 – SL sur 6400 ex).
Elle représente un des premiers modèles de ce char engagés à l’été 1943 lors de la bataille de Koursk.
Le camouflage est réaliste d’autant que Corgi s’inspire manifestement à cet égard des publications de la série « Vanguards » de l’éditeur Osprey dédiés aux blindés de la seconde guerre mondiale.
Si la patine peut sembler un peu excessive au niveau du train de roulement, il n’en reste pas moins que la « bête » a vraiment fière allure.
-Excellente idée de nous proposer un Sherman du 2ème RC (Ref 51005 – SL sur 5000 ex).
L’engin est très précisément identifié et confirme l’inspiration auprès des publications Osprey.
Le problème lorsqu’on veut être aussi précis c’est que le moule correspond bien à un modèle M4 A3 (essence) et pas à un M4 A2 (diesel) comme c’est le cas de ce modèle (et comme c’est écrit sur la boîte !).
On touche là aux limites du « versionnage » à partir d’un même moule.
La présence bienvenue d’un masque large pour le canon (M 34 A1) ne suffit pas 0 crédibiliser cette version.
La même difficulté va apparaître pour d’autres chars de cette collection.
-Proposer un Churchill en version soviétique est à la fois original et parfaitement authentique (Ref 60102 – SL sur 5300 ex).
En effet en vertu de la loi dite « prêt-bail » (« lend-lease », en anglais) l’armée rouge a pu bénéficier d’un important contingent de matériel d’origine américaine et britannique. Encore un beau modèle à mettre au crédit de Corgi.
-Le même Churchill, engagé lors du raid sur Dieppe en août 1942 et aux couleurs canadiennes bien restituées, serait crédible dans sa version Mk III, ce qui n’est pas le cas ici (Ref 60101 – SL sur 5500 ex).
En effet, le modèle choisi par Corgi correspond plutôt à une version Mk VI ou Mk VII.
A cette échelle et au-delà des contraintes liées au moule, une simple modification du tube du canon aurait pu faire l’affaire.
-Le Sherman est cette fois présenté aux couleurs américaines (Ref 51006 – SL sur 6500 ex), avec un camouflage bi colore vu lors des opérations en Sicile…
Mais pas sur des M4 A3 « tardifs » qui n’étaient pas encore en service à ce moment là !
Est-ce grave docteur ? Après tout, on ne peut pas reprocher à Corgi ses efforts louables en matière de référence historique.
On constate même que certaines pièces « différenciantes » feront l’objet d’une attention particulière sur plusieurs modèles de chars.
Donc ne boudons pas notre plaisir.
-Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans cette version A, ce Panther est une vrai réussite (Ref 60202 – SL sur 6000 ex).
On apprécie les modifications de détail qui le différencient de la version D.
S’agissant d’un véhicule de commandement, Corgi nous propose deux antennes, dont une antenne multibrins (dite « parapluie).
Si l’intention est louable, la réalisation de ladite antenne est plutôt approximative !
Cela n’enlève rien à la qualité de ce modèle.
-Corgi Toys sait faire des camions, et ce Bedford typiquement britannique confirme cette compétence (Ref 60301 – SL sur 3800 ex).
Pour une fois, j’ai un doute sur les taches marron du camouflage que j’aurai interpréter avec une teinte beaucoup plus sombre.
Ce camion, équivalent anglais du GMC américain, constitue une addition bienvenue dans cette collection en nous rappelant le rôle majeur de la logistique dans tout conflit.
-La déclinaison de ce même Bedford en version commandement est une excellente idée de variante qui ne se limite pas à une remise en peinture (Ref 60302 – SL sur 3700 ex).
Le modèle est inspiré d’un véhicule conservé dans un musée.
Pour un véhicule PC, on regrette l’absence totale d’antennes !
-On retrouve le Churchill, cette fois sur le front italien en 1944 (Ref 60103 – SL sur 4100 ex).
Sur ce modèle Corgi a finement joué en représentant la version armée du canon de 75 du Sherman (version NA 75).
Cette modification est tout à fait réelle et confirme la volonté de Corgi de rester historiquement correct tout en adaptant au mieux ses modèles.
-Ce Panther modèle A de début de série bénéficie d’un camouflage hivernal qui est aussi réaliste que seyant (Ref 60203 – SL sur 4200 ex).
Tout au plus peut-on regretter un léger excès de patine (sur mon modèle (ce qui n’est pas nécessairement le cas tous les modèles) et une MG 42 en superstructure qui aurait gagné à être remplacée par une MG 34 !
Mais la critique est facile et le Panther est décidément très photogénique.
-Le tracteur semi-chenillé SdKfz 7 est de retour sous un camouflage un peu plus original (Ref 60003 – SL sur 4100 ex).
Sur mon modèle, le jaune à toutefois tendance à tirer un peu sur l’orange.
SdKfz est l’abréviation de « Sonder Kraftfharzeug », ce qui dans la langue de Goethe signifie « véhicule spécial ».
Le chiffre qui suit permet d’identifier le type de véhicule dans la série.
L’appelation SdKfz s‘applique donc à tous les véhicules militaires allemands de la Seconde Guerre mondiale.
-Encore un beau camouflage pour ce Churchill qui correspond normalement à un Mk III (Ref 60104 – SL sur 2700 ex).
Le souci du détail va jusqu’à la jupe avant destinée à limiter les effets de la poussière sur la visibilité du pilote, visibilité déjà rendue difficile de part l’architecture même du char.
Avec la malheureuse opération des Canadiens sur Dieppe, l’engagement lors de la bataille d’El Alamein constitue le baptême opérationnel des Churchill.
-Nouvelle apparition du SdKfz 7 (Ref 60004 – SL sur 3100 ex), cette fois sur le théâtre d’Afrique du Nord.
A vrai dire, si l’on excepte un empoussiérage un peu plus poussé et des marquages tactiques différents, il ressemble fort à la version de la campagne de France.
Rien de surprenant et le modèle reste très beau...
Mais toujours pas de canon de 88mm à l’horizon !
-Un camouflage très coloré pour ce Sherman britannique (Ref 51007 – SL sur 3100 ex) qui devrait être un M4 A2 (là encore c’est écrit sur la boîte !).
La teinte rose, si elle peut surprendre pour un blindé, s’inscrit dans l’analyse faite par les Anglais des couleurs liées à la lumière particulière des zones désertiques.
On retrouvera ce rose après la guerre sur certains véhicules des forces spéciales de sa Majesté (Les Land Rover des SAS par exemple, qui en retireront leur surnom de « pink lady »).
-Très bel ensemble que ce Diamond T 969 + remorque Rogers + Sherman (qui devrait être un M 4 ou un M4 A1), le tracteur appartenant à une unité britannique alors que la char porte les marquages américains typique des premiers engagements des forces de l’oncle Sam en Tunisie (Ref 55108 – SL sur 2800 ex).
C’est logiquement le plus gros ensemble de la série, si l’on excepte les dioramas.
-La version de base du Bedford (QLD) nous est proposée sous un très beau camouflage africain (Ref 60303 – SL sur 3100 ex) qui rend justice à la qualité du modèle Corgi.
Produit à plus de 52 000 exemplaires entre 1941 et 1945, ce camion a été de toutes les campagnes de l’armée britannique et est resté en service bien après la fin du second conflit mondial.
-Sur ce Churchill (Ref 60105 – SL sur 2700 ex) Corgi apporte des modifications à la tourelle, mais pas au canon, ce qui n’est pas cohérent avec la version Mk III que ce modèle est censé représenter.
Le calage serré du modèle dans sa boîte suppose un minimum d’attention au moment de l’extraction de la miniature.
Comme on peut le voir, le câble de remorquage en a fait les frais.
A tout prendre, je préfère quand même que les modèles soient bien calés dans leur boîte !
-Avec ce Sherman des Marines (Ref 51009 – SL sur 3800 ex), Corgi se lance pour la première fois sur le front d’Extrème Orient.
Comme toujours, les marquages sont précis et exacts.
Avec ce changement de front, je me suis pris à espérer que Corgi nous sortirait un char japonais, ce qui aurait été une vraie première.
Hélas, il en sera du char japonais comme du canon de 88mm… ! un espoir déçu !
-Avec le débarquement de Normandie (D DAY), on arrive au point d’orgue de la collection.
Pour ce Churchill très britannique (Ref 60108 – SL sur 3200 ex), Gorgi inaugure un boîtage spécifique en forme de caisse à munition de mitrailleuse (.30 ou .50, c’est à dire 7,62mm ou 12,7mm).
Pour cette « sous série » dédiée au D-DAY, les modèles sont accompagnés d’un petit livret explicatif.
-Ce Sherman américain est équipé du dispositif dit « deep wading » qui permettait au char de débarquer des navires type LCT à distance de la plage sans pour autant noyer le moteur (Ref 51011 – SL sur 4500 ex).
Le dispositif est démontable et, une fois à terre, l’équipage pouvait s’en débarrasser rapidement, sous réserve de ne pas être sous le feu de l’ennemi !
-Ce SdKfz 7/1 appartient à une unité engagée sur le front normand en juin 1944 (Ref 60005 – SL sur 3600 ex).
La patine est un peu chargée à mon goût pour ce théâtre d’opération.
La marque des essuie glaces sur le pare brise indique que ce dernier n’a pas dû être nettoyé depuis la mise en service du véhicule !
-Toujours très réussi, le Panther ne pouvait pas être absent de cette évocation des combats de Normandie (Ref 60204 – SL sur 4000 ex).
Néanmoins, le filet de camouflage négligemment posé sur la plage arrière ainsi que différents impedimenta à l’avant de la caisse indiquent un engin à l’arrêt.
Sur un char en opération , la rotation de la tourelle dans toute sa capacité doit être préservée.
-A en croire la patine, ce Bedford QLD (Ref 60305 – SL sur 3000 ex) a dû se planter dans les sables d’une plage normande !
Je serai curieux de comparer mon modèle avec un autre pour savoir si ce que je considère comme un excès de patine est « standardisé » ou relève de l’humeur du jour de la part de l’artiste qui travaille chez Corgi à Hong Kong !
-L'half-track M3 constitue une nouveauté bienvenue dans cette collection (Ref 60404 – SL sur 3200 ex).
L’engin est bien appréhendé par Corgi, avec armement et paquetage.
Il est aux couleurs d’une unité canadienne, ce qui doit nous rappeler que sur les cinq plages du débarquement de Normandie, une d’entre elle était sous responsabilité canadienne (« Juno », tandis que « Gold » et « Sword » sont britanniques et « Utah » et « Omaha » sont américaines).
-Ce Sherman aux couleurs américaines est censé représenter la monture personnelle du Col. Abrams, commandant du 37th tank batallion (Ref 51010 – SL sur 3900 ex).
Là encore, marquages précis mais type de char inadapté (on en a pris l’habitude !).
L’unité s’illustrera plus particulièrement lors de la bataille des Ardennes.
C’est le nom de son chef qui a été retenu pour baptiser le char M1, en service dans l’armée américaine depuis le début des années 1980s (et qui a encore de beaux jours devant lui !).
-On voit à travers ce nouveau modèle que Corgi fait effort sur la période des combats de Normandie.
Il nous présente la version appui d’infanterie (« close support » ou CS) de la lignée des chars cruiser type A27 équipée d’un obusier de 95mm.
Ce modèle qui diffère des Cromwell CS par sa motorisation est appelé Centaur (Ref 60603 – SL sur 4200 ex).
Il porte tout autour de la tourelle la marque des degrés permettant aux fantassins d’orienter le tir du char.
Comme sur le vrai char, un viseur spécial est monté sur la tourelle et la mitrailleuse de caisse a été supprimée.
C’est encore un beau modèle qui nous est proposé.
-Encore une nouveauté et encore un incontournable : le char Tigre I, véritable épouvantail des équipages de blindés alliés (Ref 60501 – SL sur 4200 ex).
Qui plus est, il porte la marque du char personnel de M. Wittman qui, avec un second Tigre a semé la panique dans les rangs de la 7th Armored Division lors du combat de Villers-Bocage.
Le modèle est soigné et représentatif de la masse de l’engin (la comparaison avec le modèle Solido, qui lui aussi est plutôt réussi, illustre la différence entre un jouet et un modèle dit de « collection pour adultes»).
-Il est logique de voir le half-track décliné dans sa version américaine (Ref 60401 – SL sur 4100 ex).
Je suis un peu surpris du choix de la teinte de camouflage.
Des bandes noires m’auraient en effet semblé mieux adaptées que le marron pour un engin américain en 1944.
Toutefois, Corgi étant assez pointu quant à ses choix de décoration, je leur laisse bien volontiers le bénéfice du doute.
-Nous passons maintenant à la bataille des Ardennes (« battle of the Bulge » en anglais) avec cette intéressante variante DCA du half-track, le M16 (Ref 60405- SL sur 2500 ex).
Corgi a pris soin de modifier la caisse en conséquence et a créé l’affut quadritude de 12,7mm.
C’est une forme de réponse à la déclinaison du SdKfz 7 en version 7/1 du côté allemand !
Ce versionnage est toutefois mieux réussi par Corgi que son homologue germanique.
-Un joli Tigre I, encore très précisément identifié par Corgi qui nous donne même le nom du chef de char (Ref 60501 – SL sur 2700 ex).
Le problème c’est que le char 222 dudit chef de char, engagé lors de la bataille des Ardennes, devrait être un Tigre II !
Le mieux est décidément l’ennemi du bien et ce n’est pas la première fois que Corgi se prend les pieds dans le tapis.
Les quelques Tigre 1 qui ont participé aux combats dans les Ardennes étaient rattachés à la 9ème Pz Div.
-La déclinaison du Sherman dans sa version M4 A3 E8 constitue une approche intelligente de l’optimisation du moule d’origine (Ref 51017 – SL sur 2300 ex).
Recouvert d’un badigeon hivernal assez crédible, l’engin a fière allure.
Le panneau air-sol rose sur la plage arrière est un détail qui contribue au réalisme de l’ensemble.
Ces panneaux réglementaires ont dû sauver quelques équipages d’une passe mortelle de la part de chasseurs bombardiers alliés qui pouvaient avoir tendance à tirer sur tout ce qui bouge !
-Le Panther 211 est bien identifié par Corgi (Ref 60208 – SL sur 2100 ex), mais ce devrait être un modèle G et non le modèle A proposé ici.
On touche une fois de plus aux limites du moule de la caisse qu’il aurait fallu modifier.
On s’en contente, tant ce Panther est particulièrement bien vu par Corgi !
- Bonne idée que de représenter un Sherman dans le rôle d’observateur d’artlillerie (Ref 51015 – SL sur 1900 ex).
En effet, afin de diriger les tirs en étant au plus près de la ligne de contact, les britanniques avait détaché auprès des unités d’artillerie quelques chars qui offraient une bonne protection aux officiers observateurs ainsi que des moyens de transmissions puissants.
- Ce SdKfz 7/1 a recu un camouflage sous forme de flocons de neige assez peu convaincant ((Ref 60008 – SL sur 2100 ex).
Il l’est d’autant moins que la couleur de base gris sombre était remplacée depuis le printemps 1943 par un jaune sable mat qui pouvait être agrémenté de camouflages plus ou moins élaborés.
Sur la photo du catalogue, le drapeau à croix gammée a disparu, alors qu’il est bien présent sur le modèle.
-Le « Cromwell » doté d’un moteur Rolls Royce Meteor a également été équipé de l’obusier de 95mm dans sa version CS (Ref 60604 – SL sur 2100 ex).
Cette version emportait 51 coups de 95mm et contrairement au « Centaur » conservait sa mitrailleuse de caisse.
Ces détails ont bien été restitués par Corgi.
Par ailleurs, le bariolage hivernal est plutôt bien vu.
-Dans le cas du « Comet », le changement complet de la tourelle s’imposait par rapport au « Cromwell » et Corgi l’a fait (Ref 60605 – SL sur 1800 ex).
Le « Comet » a été engagé très tardivement dans le conflit et représente le dernier descendant de la série des chars cruiser, selon l’appellation britannique.
Les leçons de la Seconde Guerre mondiale et l’entrée dans la guerre froide vont conduire les Anglais a développer avec le « Centurion » un nouveau type d’engin.
C’est un des précurseurs de ce qu’il sera convenu d’appeler les MBT (Main Battle Tank).
-Nous avons déjà vu une version PC du camion Bedford, mais cette fois Corgi a prévu les antennes (Ref 60306 – SL sur 1700 ex).
Il y a même une antenne double du plus bel effet !
Le camouflage dit « en oreilles de Mickey » est parfaitement réussi.
C’est, avec le tracteur Diamond, le seul camion de cette collection mais c’est certainement l’un des modèles les plus réussis.
-Avec ce Tigre I, Corgi retrouve de la précision historique en représentant l’un des rare blindés de ce modèle rattachés à la 9ème PzDiv pendant la bataille des Ardennes (Ref 60505 – SL sur 2400 ex).
C’est également une unité dont les engins étaient équipés d’un système de télécommande pour diriger à distance des petits véhicules chenillés emportant une forte charge explosive.
A cet effet, le char devrait disposer d’une petite antenne sur le côté droit de la caisse.
A ce stade, nous avons couvert les années 2003 – 2004.
La période « commémorations » est donc logiquement terminée...
Sous réserve, cette partie de la collection est complète.
On note que les vraies nouveautés sont toutes sorties entre 2003 et 2004.
À partir de 2005, il n’y aura, au mieux, que des adaptations de modèles existants.
De plus, à partir de la mi-2004, la série WW II va se superposer avec la série WW II Legends et finira par être totalement remplacée à partir de 2005.
Cette série WW II Legends se caractérise par un boîtage beaucoup moins luxueux et l’abandon de la notion de série limitée.
Sur cette série, les miniatures sont présentées sous blister et sont fixés sur leur base par vissage (les deux vis de fixation génèrent deux trous dans les caisses qui n’apparaissent pas sur les modèles de la série WW II).
-Comme on le constate avec ce Panther (Ref 60206), le nouveau boîtage est assez mal pratique !
Sortir proprement l’engin de sa boîte nécessite un peu de patience... ; ainsi que la manœuvre inverse.
L’engin relance la collection sur la thématique du D DAY.
On note toutefois des choix plus générique pour les modèles, sans être inexact pour autant.
-Ce Sherman est bien un M4 A3 (Ref 51012) qui présente des marquages de la 4th Armd Div américaine.
L’unité a été de tous les combats depuis la Normandie jusqu en Allemagne.
La décoration est sobre mais réaliste.
Le « vieillissement » manque peut-être d’un peu de subtilité.
-Le Churchill, prétendument Mk III, s’inscrit lui aussi dans le souvenir du débarquement de Normandie (Ref 60107).
Engin et marquages sont fidèles, mais les possibilités de variantes étant plus limitées que celles offertes par un Sherman, on commence à sentir la volonté de rentabiliser les moules de la part de Corgi.
-Ce SdKfz 7/1 est très générique, bien qu’affublé d’une plaque d’immatriculation le rattachant à une unité SS (Ref 60006).
Le camouflage est correct sans plus et les marquages sont particulièrement succins.
L’affût quadritube de 20mm est rattaché à sa boîte par un fil de fer plastifié, ce qui renforce l’aspect un peu pauvre du contenant.
-Voilà un Cromwell avec son canon de 75mm (Ref 60501).
La version CS déjà vue ne représentant que 10 % du parc des Cromwell, il semblait logique de proposer la version la plus courante, moyennant essentiellement le remplacement du canon.
L’ensemble est très correct et la patine reste acceptable.
-Ce Tigre appartient à une unité SS qui s’est rendue tristement célèbre en France lors de sa remontée vers le front Normand en passant par le village d’Oradour sur Glane.
Si le modèle est toujours assez fidèle (Ref 60502), la teinte beige de certaines bandes de camouflage me laisse plus que dubitatif.
Un vert foncé aurait été plus convaincant.
-Toujours sur le thème du D DAY, ce half-track rend hommage aux unités de génie américaines (Ref 60402).
On note avec ce modèle, la capacité de Corgi à nous proposer la version avec treuil, comme c’est le cas ici, ou la version avec rouleau de franchissement.
-Nouvelle escapade de Corgi vers le Pacifique avec ce Sherman des Marines (Ref 51014).
Du coup, le motif du boîtage n’a pas changé...
Après tout, en Normandie comme sur l’île de Guam, une plage reste une plage !
-Nous restons dans le pacifique avec ce half-track (Ref 60406) qui pourra accompagner le Sherman vu précédemment.
Il s’agit cette fois d’une version avec rouleau de franchissement.
Par ailleurs, Corgi n’a pas lésiné sur l’armement avec une 12,7mm et trois 7,62mm.
-Avec ce Sherman, on quitte la chaleur des tropiques pour revenir au coeur de l’hiver ardennais (Ref 51016).
La tentative de bariolage à base de flocons de neige ne me paraît décidément pas réaliste !
L’engin fait partie des unités qui ont libéré la poche de Bastogne, haut lieu des combats entre Allemands et Américains au cours de la bataille des Ardennes.
-Pour une fois, sur le thème des Ardennes, ce half-track est dépourvu de toute tentative de patine hivernale (Ref 60407).
Je trouve dommage que sur ce modèle Corgi ait manifestement renoncé à l’équiper de sa bâche de protection.
Certes avec ses quatre mitrailleuses, l’engin fait plus « guerrier » mais une bonne bâche , surtout en hiver, aurait été la bienvenue !
-Sur ce Panther (Ref 60207), on se demande pourquoi Corgi applique les attributs d’un modèle initial (D) alors qu’il s’agit d’un modèle tardif (G) !
Même si nous savons que la caisse n’est pas adaptée à un modèle G, ils auraient au moins pu lui affecter le tourelleau et la mitrailleuse de caisse qui sont présent sur le modèle intermédiaire (A) et que Corgi à déjà reproduit…
La même erreur est présente sur le catalogue.
Quant au camouflage hiver type flocons de neige… no comment !
-Il y a longtemps qu’on avait pas vu un T 34.
Celui-ci porte un camouflage immaculé et une belle inscription patriotique ainsi que l’insigne des unités de la Garde (Ref 51603).
Un joli modèle qui ne diffère du précédent T 34 que par son bariolage et ses marquages.
-Ce Tigre I affiche un score impressionnant sur son tube, même si les dizaines d’engins qu’il a détruit ne sont pas tous des chars (Ref 60509).
Sur ce modèle, les galets de roulement devraient être du type initial, c’est à dire avec un bandage de caoutchouc, et non métallique comme Corgi nous le propose.
-Nouvelle variante fondée uniquement sur un changement de décoration et de marquage pour ce half-track américain (Ref 60410).
Le camouflage à base de bandes noires est réglementaire mais finalement assez rarement mis en œuvre au regard de la masse du matériel américain déployé en Europe.
Le vert olive uni reste la teinte dominante.
-Un beau camouflage pour ce Panther censé représenter un des derniers défenseurs du « Reich millénaire » (Ref 60210).
Cette fois, et en dépit d’une caisse d’un modèle A, Corgi a fait tous les efforts possibles pour représenter un modèle G (échappement multiple, tourelleau de fin de série et mitrailleuse de caisse).
-Ce SdKfz 7 porte les marquages d’une unité SS (Ref 60009) lors des derniers combats du second conflit mondial.
Avec ce boîtage, Corgi ne nous offre plus sur ce modèle l’option bâchée.
On peut y voir le signe de la moindre priorité accordée par Corgi à cette série à partir de 2005.
-Ce « Comet » (Ref 60606) est à comparer avec le même modèle produit en 2004.
La décoration est correcte mais très sobre ; il n’y a plus de paquetage et autre impedimenta sur la tourelle comme sur la caisse.
On commence à sentir un souci d’économie !
-Nouvelle déclinaison du Tigre I (Ref 60506) représentant un engin engagé dans les combats de la poche de Courlande à la fin du conflit.
Le camouflage nous rappelle qu’il était le plus souvent mis en œuvre par les unités sur le terrain à partir de la couleur de base appliquée en usine (gris sombre puis jaune sable mat).
Il en résulte une variété quasi infinie, sinon dans les teintes du moins dans leur application.
-Le Sherman avec une tourelle de 76mm est apparu à partir de 1944 pour offrir à ce char standard une meilleure capacité antichar (Ref 51020).
Rappelons à cet égard que dans la doctrine américaine, jusqu’à la fin de la guerre, la lutte antichar était avant tout la mission des unités de « tank destroyer ».
L’amélioration de la capacité A/C du Sherman n’apparaissait donc pas d’emblée comme une priorité.
-Une autre variante du Cromwell dans sa version « close support » avec l’obusier de 95mm (Ref 60607).
L’engin est identifié de façon très générique avec des marquages corrects mais qui peuvent sembler incomplets.
Par ailleurs, le camouflage par larges bandes ocres me laisse assez dubitatif pour un engin britannique.
-Peut-être pour redonner du souffle à la collection, Corgi se lance en 2005-2006 dans les dioramas.
C’est aussi le moment où il nous propose dans la même collection des groupes de soldats, vendus indépendamment des engins.
C’est sans surprise le thème du débarquement de Normandie qui est retenu pour ce premier ensemble qui met en valeur un Sherman et trois fantassins américains dans un décor assez réussi (Ref 61001 – SL sur 1790 ex).
Le seul bémol (en dehors de la taille de la boîte !) réside dans l’incohérence d’échelle entre l’engin et les soldats.
-Cette incohérence d’échelle est manifestement assumée et on la retrouve dans le second diorama sur le thème du débarquement (Ref 61002 – SL sur 1790 ex).
On y trouve un GI capturant deux soldats allemands et un SdKfz 7/1 manifestement abandonné.
Ces dioramas sont le signe du virage vers le jeu de guerre (wargame en Anglais) qu’affiche nettement la collection dans ses catalogues.
A noter qu’avec ces dioramas? on retrouve la notion de série limitée.
-Là où Corgi a bien réfléchi son affaire, c’est que ces deux diorama sont construits de façon à se compléter.
Ca c’est du marketing... !
-Sans doute le plus gros boîtage de ma collection !
Avec cette scénographie censée représenter la bataille de Koursk, Corgi donne dans le gigantesque (Ref 61006 – SL sur 1010 ex).
Pourtant en dehors de la base en résine relativement sommaire, le diorama ne se compose que de deux chars.
La proximité entre les deux engins qui donnent l’impression de se croiser est une façon d’illustrer l’âpreté des combats qui se sont déroulé à l’époque.
-Le premier est l’incontournable T 34 modèle 1943.
Le char est encore équipé du canon de 76mm, trop « juste » pour affronter les Tigre aux distances normales de combat.
Il faut donc s’en rapprocher dangereusement pour espérer les immobiliser (sans parler de les détruire).
A partir de 1944? les T 34 commenceront à être dotés d’un canon de 85mm et d’une nouvelle tourelle.
C’est d’ailleurs un reste de cette tourelle, qui n’existait pas en 1943, que l’on voit représentée à demi enterrée, derrière notre T 34 !
-Le second est un Tigre I, engin emblématique de cette bataille.
Corgi a sans doute oublié que les combats se sont déroulés en juillet 1943 et qu’il n’était donc pas nécessaire de tremper le char dans un bain de boue !
A moins que ce ne soit dans l’espoir de camoufler un train de roulement à galets métalliques alors que les Tigre I à cette époque ne portaient que des galets à bandage.
A partir de la fin 2005, la collection va franchement s’orienter vers le jeu de guerre avec un nouveau boîtage encore moins pratique que le précédent.
Sur cette partie WW II Legends, il manque plusieurs véhicules. J’ai identifié les suivants :
-HT M 16 (Ref 60411)
-Tigre I (Ref 60510).
Il y en a certainement quelques autres...
En ce qui concerne les diorama, il en manque au moins un : il représente un « Cromwell » dans un paysage couvert de neige et accompagné de trois soldats (Ref 60611).
La collection se poursuit donc entre 2006 et 2007 sous l’appellation WW II Skirmish (escarmouche), les engins étant systématiquement accompagné de soldats à l’échelle dite 54mm, ce qui fait directement référence au jeu de guerre, ou jeu de table.
Au delà du problème de la cohérence d’échelle, le boîtage est « à usage unique » ; une fois ouvert, on ne peut plus le refermer à l’état d’origine.
La série WW II Skirmish est présentée sur les catalogue comme une série limitée, mais cela n’apparait pas sur les « boîtes ».
Enfin, aucune nouveauté ne sera présentée dans cette gamme ; c’est dire que Corgi arrive au bout de la rentabilisation de cette collection qui disparaîtra en 2008.
-Un Churchill (Ref 60109) inaugure cette série qui affiche sur la « boîte » son caractère « ideal for 54mm wargamers ».
Il illustre les difficiles combats menés par les unités britanniques lors de la campagne des Pays-Bas, fin 1944.
-On retrouve ici un Panther (Ref 60213) avec une couche de neige plus convaincante que celle appliquée précédemment par Corgi sur les engins engagés dans la bataille des Ardennes.
Contrairement au char, les soldats sont restés en tenue d’été !
-Un Sherman de plus (Ref 51028) dans la bataille des Ardennes.
Les marquages sont ceux de la 4th Armd Div / 37th Tank Btl, l’unité du colonel Abrams.
N’ayant jamais ouvert ces boîtes, j’ignore si les engins sont fixés par vissage ou simplement maintenus !
J’ignore également s’ils sont affectés d’un numéro de série limitée (comme l’indique le catalogue).
-En dépit de l’apparence de ce SdKfz 7/1 (Ref 60011), la campagne de Hollande a plus été marquée par la pluie que par la neige.
On a ici l’impression que l’engin a été abandonné plusieurs jours sous une tempête de neige tandis que les soldats sont toujours en tenue d’été.
-Le half-track M 16 (Ref 60416) est proposé dans une version générique en l’absence de marquages d’unité apparents.
Là encore, on peut regretter un « empoussiérage » qui confine à de la négligence de la part de l’équipage.
-Une reprise du « Centaur » CS (Ref 60610) pour lequel Corgi a eu le bon goût de proposer des marquages différents de celui déjà proposé au sein de la collection initiale.
-Avec ce Tigre I (Ref 60511), les personnages sont groupés par binôme et censés pouvoir prendre place sur le char.
Une bonne idée qui illustre un mode de transport souvent pratiqué par l’infanterie en dehors de la zone des combats.
Reste que le problème d’échelle ne contribue pas au réalisme de la chose !
-On retrouve la même logique pour ce Sherman M4 A3 76mm (Ref 51026) que les Gis ont transformé en taxi.
Le char étant plus petit et les soldats étant surdimensionnés, il n’y a que cinq places !
Dans cette partie WW II Skirmish, il manque plusieurs exemplaires.
De façon non exhaustive, j’ai identifié les modèles suivants :
-Panther D (Ref 60214)
-Sherman M4 A2 (Ref 51030)
-Churchill Mk V (Ref 60110)
-T 34-85 (Ref 51605)
-SdKfz 7/2 (Ref 60012)
-Tigre I (Ref 60512)
-Half-Track M 16 (Ref 60417)
-Churchill Mk I (Ref 60111)
-Sherman M4 A2 (Ref 51029)
-Comet (Ref 60612)
-Bedford QLD (Ref 60308)
Ces modèles sont identifiés sur le catalogue 2007 qui comporte, outre les erreurs connues d’identification des Sherman et Churchill, une présentation erronée du T 34/76 en T 34/85 et du SdKfz 7/1 en SdKfz 7/2.
Manifestement avec la fin de cette collection, Corgi a perdu le sens du détail historique !