-16 juin 2015 :
Organisation :
Un état-major situé à Villacoublay, 29 unités opérationnelles sur le territoire national, métropolitain et ultramarin, un Groupement d’Instruction (GI) dédié à la formation des personnels navigants à Cazaux et un Groupement de Maintien en Condition Opérationnelle (GMCO) voué à la maintenance profonde des aéronefs à Orléans.
Des missions complémentaires :
- Sécurité publique
- Police administrative
- Police judiciaire
- Assistance et sauvetage
Exemples d’intervention : surveillance des stades avant et après les matchs de football sous haute tension, sécurisation des sommets G20 et G8, opérations anti-délinquance, interception de go-fast, surveillance des axes lors de la tempête Xynthia, etc.
Des technologies nouvelles au service de la sécurité publique :
- EC 145 : hélicoptères biturbines utilisés en haute montagne, en milieu hostile et au profit des forces d’intervention.
- EC 135 : hélicoptères biturbines dotés d’équipement technologique de pointe (caméra, systèmes d’enregistrement et de retransmission, treuil de sauvetage, potence d’aérocordage…)
- Ecureuils AS 350 BA et B1 : utilisés par les unités de plaine, ces hélicoptères monoturbines sont voués à être remplacés par des biturbines.
Collaboration avec d’autres institutions :
Dans le cadre de missions de sécurité intérieure, certaines institutions bénéficient du savoir-faire et des moyens des forces aériennes de gendarmerie.
- Police nationale : arrestation de go-fast, entraînement entre le GIGN et le RAID.
- Sureté générale (SUGE) de la SNCF : actions de surveillance planifiées ou interventions urgentes sur certains sites.
- Armées, direction générale de l’armement, direction de l’aviation civile, direction générale des douanes et droits indirects, office nationale de la chasse et de la faune sauvage.
Le CFAGN en chiffres (2012) :
- 16 000 missions
- 5 000 personnes secourues
- 1 187 interventions dans un cadre judiciaire
- 865 opérations de recherches et poursuites de malfaiteurs
- 1 966 missions de recherche de personnes disparues
(source : Gend info n° 356)
Commandement des forces aériennes de la Gendarmerie Nationale
Dans le cadre de missions de sécurité intérieure, certaines institutions bénéficient du savoir-faire et des moyens des forces aériennes de gendarmerie. - Police nationale : arrestation de go-...
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-15 juin 2015 :
Pour tout savoir sur les forces aériennes de la gendarmerie, nous vous suggérons l'acquisition d'un ouvrage récemment sorti aux éditions Pierre de Taillac :
Infos éditeur :
Du massif du Mont-Blanc à la jungle guyanaise, de l’agglomération parisienne au littoral atlantique, les forces aériennes de la gendarmerie interviennent partout en France. Qu’il s’agisse de secourir un alpiniste en danger ou de poursuivre des « go fast », de sauver des baigneurs de la noyade ou d’épauler le GIGN ou le Raid, les « hélicos bleus » répondent partout et toujours présents.
C’est en 1953 que des officiers visionnaires ont compris que l’hélicoptère pouvait devenir un extraordinaire outil pour la gendarmerie. Depuis plus de soixante ans, le spectre des missions n’a cessé de s’étendre et le nombre de vies sauvées de croître. En s’appuyant sur plus de 450 photographies, la plupart inédites, ce beau livre fait pour la première fois revivre cette fascinante histoire et rend hommage à ces gendarmes du ciel.
Format : 22,3 x 30 cm
Nombre de pages : 240
Illustrations : 450 photographies rares ou inédites
Couverture : cartonnée
Prix indicatif : 33,25 €
-14 juin 2015 :
En 1954, la gendarmerie reçoit son premier hélicoptère, un Bell 47G. A partir de cette première livraison, l’arme aura besoin de véhicules spécialisés pour l’avitaillement de ses voilures tournantes. Pour ce faire, des Citroën HY tôlés en livrée gris métal constructeur intègrent les détachements aériens à la fin des années 1950. Quelques exemplaires arborent la mention « gendarmerie hélicoptères » au dessus de pare-brise, c’est aussi le cas de véhicules légers affectés dans les détachements (Aronde Châtelaine…).
Tous les ouvrages sur les véhicules de gendarmerie évoquent la Jeep Willys appareillée par les personnels de la section aérienne de Villacoublay (Yvelines). Entrée en service le 1er août 1964, ce véhicule voit sa partie arrière découpée et remplacée par un nouveau plateau comprenant un extincteur de piste à mousse carbonique, un groupe de démarrage, un gyrophare jaune et un poste radio ANRPC 10 avec une antenne fouet installée sur l’aile avant droit du véhicule. Peinte en jaune avec damiers noirs sur le capot avant au moment de sa conception, cette Jeep sera repeinte en bleu gendarmerie avec les bandes blanches des sections hélicoptères. Elle était utilisée pour sortir les aéronefs des hangars ou pour intervenir en cas de problème sur un hélicoptère..
Dans les années 60, des Berliet GAK 5 peints en bleu nuit et Simca 569 WML peints en kaki sont affectés dans les sections et détachements aériens pour renforcer le parc des véhicules avitailleurs. Certains de ces poids-lourds seront repeints en bleu gendarmerie…
Ce parc sera complété dans les années 1970 avec l’arrivée de Saviem SB2 puis SG2. Tous ces véhicules ne seront remplacés qu’à partir des années 1990 avec la mise en place des Renault B110 qui font suite une expérimentation menée à partir de 1986 sur un Renault B70 partiellement bâché qui ne sera finalement pas retenu en raison de l’évolution de la règlementation du transport de carburant sur la voie publique.
Les derniers véhicules avitailleurs entrés en service dans la gendarmerie sont des Renault Midlum livrés à partir de 2012.
Quelques fourgons vitrés ont été utilisés comme PC à l’instar du Saviem SG2 et du Renault B120 livré en bleu gendarmerie.
L’atelier de révision et de maintenance des sections hélicoptères, basé à Le Blanc (Indre) était doté d’un Saviem SG2 MB44 spécialement rallongé pour le transport des pales. Il a été commandé en un seul exemplaire.
Enfin, en raison de l’embarquement des caméras thermiques à bord des EC-145, deux véhicules spécifiques sur base de Peugeot Boxer et Renault Master sont entrés en service dans les formations ariennes. Ces deux véhicules peints en blanc sont équipés d’une antenne télescopique et sont mis à disposition des unités en fonction des besoins.
Sources :
-Les voitures de la Gendarmerie nationale de Pascal Meunier et Laurent Jacquot (Editions ETAI – avril 2014)
-Un siècle de véhicules de la Gendarmerie nationale de Pascal Meunier, Laurent Jacquot et Jean-Yves Hardouin (Editions ETAI – septembre 2005)
-Véhicules de gendarmerie de P. Denis et Jean-Yves Hardouin (Editions ETAI – 1997)
Si vous disposez de photos (libres de droit) de véhicules à l'échelle 1 ou de miniatures (permettant de compléter l'illustration de cet article, n'hésitez pas à me les adresser : chl_milinfo@orange.fr
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-8 juin 2015 :
Au moment où Momaco commercialise un Renault Midlum avitailleur de la Gendarmerie au 1/43, sous la marque Perfex, il nous a semblé intéressant de présenter les forces ariiennes de la gendarmerie.
Placées sous l’autorité du Ministère de l'Intérieur, les forces aériennes de la Gendarmerie nationale (à ne pas confondre avec la Gendarmerie de l’air ou avec la Gendarmerie des transports aériens) sont chargées des missions de sécurité publique sur l'ensemble du territoire nationale au bénéfice de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale ainsi que des missions de secours et d'intervention en milieu spécialisé (mer, montagne, outre-mer, opérations extérieures) selon le principe de subsidiarité avec les moyens aériens de la Sécurité civile. Elles interviennent de jour comme de nuit en période de paix ou de crise. Elles peuvent également être engagées dans des opérations de guerre. Elles sont regroupées au sein du Commandement des Forces Aériennes de la Gendarmerie Nationale (CFAGN) qui est l'unité aérienne navigante de la Gendarmerie.
En 1954, des gendarmes sont formés au sein du groupement des formations hélicoptères de l'Armée de terre en Indochine, alors que ce groupement est stationné à Saïgon. Les volontaires sont issus de la gendarmerie départementale, de la légion de la Garde républicaine de Paris et de la gendarmerie mobile.
Le premier hélicoptère, un Bell 47G, arrive à Satory et est stationné auprès du 1er groupe blindé. Un second est commandé, l'année suivante, par l'Armée de terre à la société Agusta.
La section d’hélicoptères de la Gendarmerie et l’atelier central « hélicoptères » de la Gendarmerie sont respectivement créés en 1956 et 1957 et rattachés au 1er groupe blindé de gendarmerie mobile. La création des sections aériennes de Bapaume, Bron, Toulouse, Verdun et Berre permet de couvrir l'ensemble du territoire français. La première évacuation sanitaire a ainsi lieu en juillet 1956 à Reims.
Le soulèvement algérien oblige la Gendarmerie à participer au conflit. Le parc aérien atteint ainsi douze appareils en 1957. Huit des douze appareils de la Gendarmerie sont affectés au maintien de l’ordre et à l’évacuation sanitaire sur le territoire algérien.
La toute nouvelle Alouette II, de Sud-Aviation, prend ses fonctions au sein de la Gendarmerie dès 1957, à Bron. Elle est de nombreuses fois utilisée au cours de sauvetages en montagne. « L’atelier central hélicoptères » (ACH) crée des patins pour l'usage en montagne et des flotteurs pour une utilisation sur des plans d’eau ; un treuil est également mis au point. En 1959, de nouvelles « Alouette » sont commandées pour rejoindre le continent nord-africain.
La première Alouette III est livrée dès 1963 et est affectée à l'escorte du président de la République. Dotée d'une civière, elle est ensuite très utilisée pour le secours en montagne.
La Gendarmerie fait aussi l'acquisition d’avions comme le Nord 3400 Norbarbe en 1972. peu puissants, ces appareils destinés à l’observation routière, sont très vite remplacés par des Cessna U206F à partir de 1974. La Gendarmerie cesse ensuite d’utiliser les avions à compter de 1994.
Le « groupement central des formations aériennes de la Gendarmerie » est créé à Satory en 1976 et se déplace à Guyancourt ; puis il rejoint la base aérienne 107 Villacoublay.
En 1982, l'AS350B Écureuil est choisi pour remplacer les « Alouette » vieillissantes, notamment en raison de son entretien facile et économique. Un total de 30 appareils est commandé par la Gendarmerie : l'Alouette II est définitivement abandonnée en 1991.
En 1997, une étude de remplacement des « Alouette III » par un appareil de nouvelle génération bimoteur est lancée. Le choix se porte sur l’EC145 ; les livraisons débutent à partir de décembre 2002. Il est équipé d'un tableau de bord presque entièrement numérique et permet l'utilisation de jumelles de vision nocturne.
À partie de 2009, un autre type d’appareil, le « EC135 », également produit par Eurocopter, entre en service : il est équipé d'une caméra, d’un phare de recherche, d’un treuil et convient mieux aux missions de police.
La flotte d'Écureuil en service depuis 1978 est prévue d’être remplacée par des « EC135 » mais le manque de crédits empêche ce renouvellement, conduisant la Gendarmerie à annuler en 2014 une commande de 22 appareils. Une opération de rénovation débute alors sur les « Écureuil » pour leur permettre de voler jusqu'en 2025. La nouvelle réglementation européenne interdit toutefois à ces appareils monoturbines de survoler les zones urbaines, les cantonnant à des missions en dehors de ces zones.
En 2014, la flotte était de 56 hélicoptères : 15 « EC145 », 15 « EC135 » et 26 « Écureuil ».
Source : http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Media/Galeries/Section-aerienne-de-la-gendarmerie/Equipage-EC-145
Le profil de l'Ecureuil provient du site Aviationgraphic.com :
Les autres profils qui illustrent cet article proviennent du site Profils-aero.blogspot;fr